Un opposant vivant en Cote d’ivoire est revenu au devant de l’actualité la semaine passée en se proclamant président du peuple malien.Une plaisanterie qui ne va pas rester en l’air. Car, une enquête est ouverte par la justice malienne pour que le président autoproclamé s’explique du bien fondé de ses intentions.
Ainea Ibrahim Cmara, comme c’est de lui qu’il s’agit, s’est autoproclamé président de la Transition civile du Mali depuis Abidjan il y jours. Suite à son acte, le peuple malien s’est désemparé. Une panique a pris le dessus. Plus de peur que de mal. L’homme politique n’ira pas loin avec son intention. Aux dernières nouvelles, l’idée de l’opposant Camara, président de la coalition du Mouvement Faso Dambe (MFD, « l’honneur de la patrie », en bambara), composée de huit partis maliens opposants au gouvernement de transition, qui veut former un gouvernement transitoire civil, va heurter à des roches durs.Et pour cause. La justice de son pays, le Mali s’en mêle.Elle est aux trousses d’Ainea Ibrahim Camara autoproclamé président de la Transition civile. La justice a déjà ouvert une enquête sur le sujet.
Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux depuis Abidjan, le 22 février 2022, Ainea Ibrahim Camara, président de la coalition du Mouvement Faso Dambe (MFD, « l’honneur de la patrie », en bambara), composée de huit partis maliens opposants au gouvernement de transition, a annoncé, à Abidjan, vouloir former un gouvernement civil, le 27 février.
Selon lui, l’objectif principal est l’organisation d’élections dans « un délai de six mois ». Suite à cette annonce, les militaires au pouvoir ont annoncé lundi dernier une enquête sur le président autoproclamé d’une transition civile au Mali, qu’elles accusent d’actes « injurieux et subversifs » à partir de la Côte d’Ivoire.
Pour Mamadou Kassogué, ministre malien de la Justice, l’homme politique Ainea Ibrahim Camara s’est livré à des attaques avec des propos injurieux et subversifs contre les autorités de la Transition dans un élan d’appel à un soulèvement contre celles-ci.
Au regard de la gravité de ces faits, il demande que soient prises toutes les dispositions nécessaires pour l’ouverture immédiate d’une enquête par le parquet compétent.
Pour les autorités maliennes un tel comportement d’un homme politique malien ne doit pas rester impuni. Toujours selon celles-ci, si Camara n’est pas condamné, d’autres tenterons de le rejoindre dans son entreprise qu’elles qualifient de malsaine. En tout cas, une enquête est ouverte par la justice malienne pour que le président autoproclamé s’explique du bien fondé de ses intentions.
TGT
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