L’association « Stop au chat noir » estime que, les violences sexuelles et les violences basées sur le genre (Vgb) surgissent quand l’un des protagonistes ne tient pas compte de l’avis de l’autre. Elle soutient que, toute relation sexuelle ou tout acte sexuel doit reposer sur le consentement sans pression, ni contrainte des deux parties. Le but poursuivi, c’est qu’au terme du festival, la culture du viol et des Vbg ne soient plus que de lointains souvenirs en milieu universitaire.
A l’Université Félix Houphouët-Boigny, aura lieu les 11 et 12 mars 2022, une grande rencontre, une initiative de l’association « Stop au chat noir » pour mener la réflexion sur les actes sexuels non consentis. Dénommé le Festival du consentement (Festico), l’évènement a pour partenaires, l’Ambassade des Etats-Unis en Côte d’Ivoire, BioMérieux et le département de Sociologie de l’Ufhb.
Au dire de Bénédicte Joan, présidente de l’association « Stop au chat noir », cette rencontre mettra en lumière le bien-fondé du consentement dans toute relation humaine. Elle explique que le terme ‘‘festival’’ a été retenu en raison du volet animation et sensibilisation des masses que les organisateurs entendent conférer à l’événement. Qui sera meublé de tables rondes, d’ateliers et de représentations artistiques.
« Nous attendons 2000 étudiants au Festico. Et nous souhaitons qu’à l’issue de ce festival, la culture du viol et des Vbg ne soient plus que de lointains souvenirs en milieu universitaire », a dit Bénédicte Joan, qui avait à ses côtés Ellen Peterson, attachée culturelle à l’Ambassade des Etats-Unis.
La diplomate américaine a marqué l’engagement de son pays dans la lutte contre toutes les pratiques qui dévalorisent la femme. Elle a insisté sur la nécessité de mettre fin au viol, qui reste un des pires actes d’atteinte aux droits de la femme.
TGT
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