A Lomé, 7 pays se sont donnés rendez-vous autour d’un atelier pour réfléchir sur une approche fondée sur le risque pour les matières nucléaires et autres matières radioactives non soumises à un contrôle réglementaire. Le soutien de l’IEA va permettre aux participants de disposer d’un régime militaire qui prend en compte tous les aspects de la sécurité nucléaire. Le Togo, le Bénin, le Burundi, les Comores, la Centrafrique, le Congo et la Guinée participent aux travaux
« Il y a les sources qu’on utilise dans le cadre réglementaire (par exemple, à l’hôpital, dans les laboratoires) pour des équipements qui sont enregistrés et suivis, le plan de sécurité est connu. Mais il y a des équipements ou du matériel qu’on ne connaît pas« , explique le Médecin commandant, Professeur Agrégé en radiologie et Point focal de l’AIEA au Togo.
Selon lui, « cet atelier va nous donner les outils pour savoir comment nous préparer à d’éventuels scénarios impliquant ces matériaux et équipements qui ne sont pas répertoriés »
A Lomé, il s’agira notamment de se former à répertorier les matières radioactives, d’interpréter les informations scientifiques de ces matières et d’évaluer leur radioactivité, dans une logique de sécurité nucléaire et radiologique.
« On entend par sécurité nucléaire, les aspects qui sont en rapport avec tous les incidents surtout malveillants, qui peuvent survenir lors de l’utilisation de certains équipements ou certaines sources de rayonnement radioactifs. (…). Notre objectif, c’est de nous préparer à pouvoir riposter en cas de situation, pour pouvoir éviter que ces incidents surviennent. », ajoute le Point focal de l’AIEA.
Selon le Col. Djibril Mohaman, représentant le chef d’État-Major, la sécurité nucléaire engage tous les États, face à la menace terroriste qui acculent le monde.
TGT
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