Les autorités de la transition maliennes ont officiellement pu saisir en février 2022 quelques jours après les sanctions prises à Accra contre le Mali par la conférence des chefs d’états et de gouvernement le 9 janvier 2022, la cour de justice de l’Uemoa. La démarche conduite au nom de l’état malien par 6 avocats, vise à contester les décisions d’Accra. Un mois après la démarche des avocats,le droit tourne en faveur des autorités actuelles de la transition. Moustapha Cissé, l’un des membres du collectif des avocats constitués pour mener la procédure renseigne du verdict de la cour de la cour .
Tous les jours pour le voleur, un seul pour le propriétaire. Cette fois-ci, la CEDEAO et l’Uemoa rangent leurs queues entre les pattes. Et pour cause. Le duo Goita et Choguel Maiga peuvent sauter des bouteilles de Champagne pour savourer leur engagement en faveur de leur peuple contre une décision illégale et incongrue de la CEDEAO et de l’Uemoa. La justice de l’Uemoa vient de notifier à l’état malien, le contenu de leur verdict.
La cour dans son délibéré, a décidé du sursis à exécution des mesures et sanctions prises par la Conférence des Chefs d’Etats contre le Mali le 9 janvier dernier.
« La Cour de justice de l’UEMOA vient de rendre une ordonnance portant suspension des sanctions adoptées contre le Mali par les chefs d’Etats de l’UEMOA », a indiqué un membre influent
proche du président Goita. Bien avant, le bâtonnier Moustapha Cissé défendant l’intérêt de l’état malien confirme la décision de la justice de l’Uemoa.
Il s’agit là d’une grande Victoire en faveur du Mali dans son bras de fer contre la CEDEAO et ses alliés.
La décision de la cour de justice de l’Uemoa intervient quelques heures avant le sommet extraordinaire de la CEDEAO qui se tient ce 25 mars 2022 à Accra, sommet qui invite le président de la transition Assimi Goita à prendre part.
L’on se rappelle que, l’état malien avait déposé une plainte contre les sanctions économiques imposées par la Cédeao et l’Uemao. La plainte avait été déposée auprès de la Justice de l’Uemoa par le truchement des avocats de l’Etat
Pour défendre l’état malien dans ce dossier, un collectif d’avocats est constitué à la demande du gouvernement de la Transition. C’est ce collectif qui avait saisi la Cour de Justice de l’Uemoa. Dans leur plainte, le collectif formule deux recours contre les sanctions prises à Accra par la conférence des Chefs d’Etats et de gouvernement de l’institution ouest africaine.
Le premier recours tend à obtenir de la Cour de Justice de l’Uemoa, sise à Ouagadougou au Burkina Faso, l’annulation des décisions sus visées.
Le second recours tend à demander la suspension de l’exécution des sanctions eu égard aux effets gravement préjudiciables à l’Etat malien, aux populations maliennes et africaines vivant au mali.
Dans un communiqué dont Togotimes avait eu copie, la présidence informait que, par « cette action en justice, la junte au pouvoir entend obtenir la suspension et l’annulation des décisions préjudiciables à l’état malien ».
Les deux recours évoquaient l’illégalité absolue des sanctions au regard des textes et objectifs de l’Uemoa, précise le communiqué.
Aujourd’hui c’est fait. Les dirigeants de la transition ont eu gain de cause. Vivement que ce camouflet sert de leçons à la CEDEAO qui devient la risée des populations africaines.
TGT
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