L’ordonnance de sursis de la suspension des sanctions de la CEDEAO sur le peuple malien par la justice de l’Uemoa continue de susciter le débat. Si certains pensent que, la décision ne va s’imposer, il y a des personnalités qui pensent que, cela s’impose.C’est le cas par exemple du ministre togolais des affaires étrangères dans une sortie auprès de nos confrères de JA. Le ministre togolais a laissé entendre qu’il « faut sortir de cette crise qui n’a que trop duré. « La Cour de justice de l’Uemoa a rendu sa décision, nous sommes obligés de la respecter. Nous nous réjouissons donc qu’elles aient été suspendues. Il faut sortir de cette crise qui n’a que trop duré. Les conséquences de ces sanctions sur les populations et même sur le gouvernement ne sont pas positives », a répondu dans son interview à JA, Robert Dussey
A quelques heures de l’ouverture du sommet extraordinaire à huis clos des chefs d’états et de gouvernement de la CEDEAO, les voix commencent à se faire entendre pour que la décision de la justice de l’Uemoa soit respectée. Robert Dussey, ministre togolais des affaires a rompu le silence quand la question lui a été posée. Le sommet extraordinaire de la CEDEAO à Accra va aborder les différentes situations dans les pays suivants: le Burkina Faso, l Guinée Conakry et celui du peuple malien.
Au sujet de la décision de la Cour de justice de l’Uemoa qui demande la suspension des sanctions qui pèsent sur le peuple malien, sanctions prises le 9 janvier 2022 à Accra par l’Uemoa et la CEDEAO, Robert Dussey n’a pas tourné a langue.
3La Cour de justice de l’Uemoa a rendu sa décision, nous sommes obligés de la respecter. Plus largement, nous sommes favorables à la levée des sanctions. Nous nous réjouissons donc qu’elles aient été suspendues. Il faut sortir de cette crise qui n’a que trop duré. Les conséquences de ces sanctions sur les populations et même sur le gouvernement ne sont pas positives », a répondu à JA, le ministre togolais des affaires.
Cette position conciliante, le Togo l’a souvent eu vis-à-vis de la junte malienne par rapport à d’autres pays de la Cedeao. Pourquoi ?
« C’est la vision de la diplomatie togolaise. Elle ne date pas d’aujourd’hui. Le Togo a toujours voulu faciliter les relations entre les peuples et les nations. Nous l’avons toujours fait – c’est notre ADN. Depuis les indépendances, dans les moments difficiles, nous avons toujours privilégié l’accompagnement aux sanctions, même si cela ne plait pas à tout le monde », renseigne Robert Dussey.
TGT avec JA
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