Ce sont des affrontements violents sans cesse entre les combattants du cadre stratégique permanent rassemblant les différents parties signataires de l’accord de paix de 2015, et les djihadistes appartenant à l’EIGS, l’État islamique dans le Grand Sahara
Le premier bilan des affrontements font état de plus de 100 personnes tuées dans chaque camp dans la région de Gao, au nord-est du pays.
« Les terroristes sont à Labbezanga », explique le chef d’un des groupes membres du CSP. « Nos troupes sont pour le moment vers Ménaka », poursuit-il.
Entre les deux, la réserve forestière d’Ansongo-Ménaka qui sert de refuge aux terroristes.
L’EIGS a démontré ces dernières semaines un important regain d’activités. Jeudi, ses hommes attaquent un convoi de la Minusma vers Tessit, au sud d’Ansongo. Les 8 et 9 mars, ils affrontent les troupes du CSP à Tamalate, puis à Inchinane le lendemain, Anderamboukane le 11 et enfin Talatai la semaine passée.
Les combattants de l’EIGS sont aussi de l’autre côté de la frontière, au Niger, à 85 kilomètres à l’ouest de Tahoua. « Ils ont fait le plein de motos et de Kalachnikov et rançonnent la population », explique une source sur place. D’après une source sécuritaire nigérienne, des centaines de soldats des forces spéciales ont été déployés à la frontière avec le Mali, où ils opèrent avec l’appui aérien français
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