En Côte d’Ivoire, un bras de fer divise l’Association Nationale des Chefs Coutumiers de Communauté, de Quartiers et Notables Côte d’Ivoire (ANCCC-CI) et la Chambre Nationale des Rois et Chefs Traditionnels (CNRCT). L’incompréhension est née suite à l’initiative de l’ANCCC-CI visant à organiser une cérémonie d’hommage au président Alassane Ouattara. A la grande surprise générale, va naître un malentendu entre la chambre des Rois et chefs Traditionnels dirigée par le Roi Amon Tanoé et les organisateurs dirigé par le chef Yoro Mathias. En conséquence, l’évènement qui devait se tenir le 9 avril a été reporté sine die.
Entre l’Association Nationale des Chefs Coutumiers de Communauté, de Quartiers et Notables Côte d’Ivoire et la Chambre Nationale des Rois et Chefs Traditionnels (CNRCT), la hache de guerre est loin d’être enterrée. Le différend est né suite à l’initiative d’une journée d’hommage au Président Ouattara. L’initiative de rendre hommage vise, du point de vue des organisateurs, à remercier le président Alassane Ouattara pour son engagement au coté des rois et chefs traditionnels. Pour ceux ci, cette démarche n’est qu’un acte de reconnaissance.
A quelques jours de cet évènement, le président du CNRCT rompt subitement le silence et désavoue publiquement les organisateurs de l’évènement d’hommage. Pour sa majesté Tanoé Désiré, cette démarche n’est qu’une « imposture » car de son point de vue, une telle manifestation d’une telle envergure, ne peut être pilotée par ce qu’il appelle un groupuscule de personnes qui ne distillent que des contre vérités dans l’unique dessein de renverser l’ordre traditionnel des choses.
De toute évidence, un conflit est ouvert entre les différentes autorités coutumières qui, non réglé à temps, peut être source de divisions entre communautés urbaines et villageoises, elles- mêmes dirigées par les chefs des deux tendances
Qui pour régler le conflit?
Aujourd’hui, les garants des us et coutumes sont à couteaux tirés et se regardent en chiens de faïence. Que faire pour que les uns et les autres regardent dans la même direction, en vue d’aplanir la divergence?.
A cette question, il revient à l’état de Côte d’Ivoire de recourir à des personnalités bien imprégnées des questions liées à la chefferie traditionnelle. Et la Côte d’Ivoire regorge de personnalités en la matière. Et l’une des personnalités à qui la Côte d’Ivoire peut faire appel pour peser de tout son poids dans le règlement de ce bras de fer entre les instances des Rois et Chefs de Côte d’Ivoire, reste le grand spécialiste Afrique des questions liées à la chefferie traditionnelle, le Professeur Amoa Urbain.
Son nom revient sur toutes les lèvres dans les conversations et échanges de bon nombre d’ivoiriens comme étant l’une des figures respectées qui peuvent peser de tout leur poids pour concilier les positions.
Il faut rappeler que, la Fondation Afrik ‘Orizon a décerné au Professeur Amoa Urbain un prix Panafricain ; le Prix Panafricain Afrik’Connexion pour la Culture et la Paix (Catégorie EDUCATION), une preuve qu’il peut enfin, être l’homme de la situation en une circonstance pareille
TGT
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