La cour de justice de la CEDEAO a donné une suite à l’une des deux requêtes du candidat à la présidentielle du 22 février 2020, Jean Pierre Fabre. La première requête portant sur l’illégalité de la composition de la cour constitutionnelle est tombée. Elle a été rejetée. La suite de la seconde requête portant sur l’invalidation de la candidature sans fondement légal de Faure Gnassingbé qui briguait un 4e mandat en février 2020 est attendue en juin 2022.
La présidentielle du 22 février 2020 fait encore parler d’elle à l’ Alliance Nationale pour le Changement (Anc). L’on se rappelle que, le 03 février 2020, soit 19 jours avant la tenue de la présidentielle de février 2020, le candidat Jean Pierre Fabre avait déposé une première requête auprès de ‘a cour de justice de la CEDEAO. la requête visait à obtenir la reprise de la procédure de composition et d’installation de la cour constitutionnelle, ainsi que le vote de la Loi Organique N•2019/023 du 23 décembre 2019 sur la cour constitutionnelle, en respectant les instruments internationaux des droits de l’homme. Deux ans après, la justice de l’espace sous régional situe le requérant suite à vsa décision rendue le 22 mars 2022 à Accra.
Pour absence de preuve à sa requête auprès de la cour de justice de la Cedeao, le verdict de la cour est sans appel. Si la cour de justice de la CEDEAO se dit compétente pour recevoir les griefs exposés par le candidat Jean -Pierre Fabre, elle estime que, le requérant M Fabre n’a pas apporté la preuve de préjudices directs et personnels, subis.Et donc rejette la requête. Un rejet qui n’a pas plu au requérant. » Nous sommes surpris par la décision de la Cour de justice de la CEDEAO », a déclaré M Fabre à la presse.
Tout comme le requérant, l’ Anc aussi regrette la décision de la cour concernant la requête du candidat Jean Pierre Fabre.
Pour l’ Anc, la cour de justice de la CEDEAO semble avoir perdu de vue qu’en dehors de la personnalité du candidat Fabre, ce sont les droits humains de chaque togolais (e) directement et personnellement, le droit de tous les peuples à choisir leurs dirigeants consacré par la Déclaration universelle des droits de l’homme, qui ont été violés dans l’organisation inéquitable de la consultation électorale du 22 février 2020.
Face à ce retour de la justice de la CEDEAO, le parti de M Fabre invite toute la classe politique de l’opposition, soutenue par les populations togolaises, à oeuvrer de concert pour obtenir des réformes en profondeur du cadre électoral permettant des élections libres et équitables au Togo.
TGT
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