Les autorités togolaises veulent avoir de l’impact des actions sur les populations bénéficiaires des actions des Ongs sur le terrain. Et aussi une bonne répartition et une bonne adaptation des besoins réels à satisfaire par les Ongs.
Que font les Ongs sur le territoire national? Les besoins à satisfaire par les Ongs sont réellement en accord avec la réalité du terrain? Sont-ils bien en phase avec les priorités de développement définies par le gouvernement du Togo? La réponse à ces questions se trouve dans une note circulaire signée par Payadowa Boukpessi et le ministre de la planification Sandra Ablamba Johnson
A ces interrogations, Lomé veut voir claire. En témoigne la note à l’attention des préfets, Maires et directeurs régionaux de la planification du développement et de l’aménagement du territoire en vue d’améliorer le cadre réglementaire du fonctionnement et de coopération avec les ONG au Togo.
En date du 6 avril 2022, la note circulaire mentionne que le gouvernement togolais a adopté le 5 janvier 2022 le décret n• 2022-002PR fixant les conditions de coopération entre les ONG et le gouvernement.
Payadowa Boukpessi et le ministre de la planification dans la note, demandent aux Préfets, Maires et directeurs régionaux de la planification du développement et de l’aménagement territoire de prendre dès réception de la note circulaire, de prendre toutes les dispositions appropriées pour s’assurer que toute action à entreprendre par une ONG est : d’intérêt général et en cohérence avec les objectifs et les principes de la politique de développement économique et social définie par le gouvernement d’une part et aussi que l’ONG est susceptible d’avoir un impact significatif sur le vécu de la population bénéficiaire.
«Toute activité à entreprendre par une ONG est portée préalablement à la connaissance des Préfets, Maires et Directeurs régionaux de la planification du développement et de l’aménagement du territoire, à défaut, elle doit être suspendue », disent les signataires de la note circulaire Mr Boukpessi et Mme Sandra Ablamba Ahoéfavi Johnson, ministre et secrétaire général de la Présidence.
Selon les termes de la note, les signataires sont clairs: toute activité à entreprendre par une ONG est portée préalablement à la connaissance des préfets maires et directeurs régionaux de la planification.
Pour la mise en œuvre de ce décret, des mesures transitoires sont prises pour faciliter l’adhésion des ONG ainsi les ONG disposant d’un accord -programme en vigueur continuent de bénéficier des avantages jusqu’à l’expiration dudit accord ; toute association internationale ou étrangères dûment autorisée par le ministre en charge de l’administration territoriale à s’installer au Togo et désireuse de se voir reconnaître la qualité d’ONG peut faire la demande auprès du ministre en charge de la planification dès l’obtention de son autosatisfaction d’installation.
Selon la note circulaire, des mesures transitoires sont en vigueur pour une durée d’un an à compter de la date de signature de la présente circulaire. Lesdites mesures vont permettre permettre aux ONGs disposant d’un accord-programme en vigueur de continuer par bénéficier des facilités jusqu’à l’expiration de l’accord.
Par ailleurs, les associations internationales ou étrangères dûment autorisées par le ministère de tutelle désireuses de se voir reconnaitre la qualité d’ONG, sont invitées à introduire leur demande auprès du ministre chargé de la planification.
TGT
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