Minusma: La plus dangereuse des opérations de paix des Nations Unies, 258 casques blues tués en 9 ans
En neuf 9 ans dans le cadre de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), les nations unies ont perdu 258 soldats.Un bilan qui montre que, la minusma a le malheureux privilège d’être la plus dangereuse des opérations de paix des Nations Unies. L’arrivée de la minusma au mali remonte en 2013. Seulement, leur mission reste un gout inachevé pour le peuple malien
Vendredi dernier, le chef de la force onusienne, El-Ghassim Wane était à Bamako au titre de représentant spécial du secrétaire général de l’ONU. S’exprimant à l’approche de la Journée internationale des casques bleus, célébrée le 29 mai, M. Wane a précisé que ces derniers sont présents au Mali sans « autre ambition que celle d’apporter leur pierre à l’édifice de la paix » que les Maliennes et les Maliens s’emploient à bâtir avec « une résilience remarquable ».
Au Mali, la journée de cette année est célébrée dans un contexte difficile, marqué par la « réalité quotidienne » de l’insécurité qui inflige « toutes sortes de souffrances à des populations qui n’en peuvent plus ». Mais, « malgré les épreuves, je reste confiant en la capacité du peuple malien à ouvrir une nouvelle page dans son histoire et renouer avec son glorieux passé », a-t-il dit, en référence au processus de transition en cours au Mali depuis septembre 2020.
La Minusma, appelons les choses par leur nom, est une mission de trop, une mission inutile. Cette mission doit plier bagage pour laisser les soldats maliens à reprendre la lutte surtout que, ce ne sont plus les moyens de guerre qui font défaut.
Si aujourd’hui, on dresse un bilan de 258 soldats, cela est dû à la mission d’inaction confiée à cette organisation. Les maliens et tous les africains cherchent à comprendre la raison pour laquelle, cette mission est déployée.
Comment une force bien équipée plus que l’ennemi doit rester inoffensive et c’est quand l’adversaire vient commettre des gaffes dans son camp qu’elle est appelée à réagir? Pendant que, la population est laissée sans défense? Sachant bien sur que, l’ennemi ne fait de distinction entre un civil et un militaire. L’adage selon lequel, comme on fait son lit on se couche, l’Onu ne doit pas pleurer les 258 soldats tués.
« La MINUSMA a le malheureux privilège d’être la plus dangereuse des opérations de paix des Nations Unies », a ainsi souligné celui qui est également représentant spécial du secrétaire général de l’ONU. C’est ce qu’on appelle médecin après la mort.
« Les Maliens disposent de formidables atouts pour ce faire. En tant que partenaire, il nous revient à les aider, dans l’esprit de la solidarité internationale, à pleinement exploiter ces atouts », a indiqué le chef de la mission onusienne. Dans le futur, a souligné El-Ghassim Wane, il s’agira d’insuffler « une dynamique encore plus forte » à tous ces partenariats pour en faire des « énergies créatrices, refondatrices », à même d’aider le peuple malien à « réaliser sa légitime ambition de paix, de sécurité et de développement ».
Cette dynamique, les Fama en ont encore besoin? Quand on voit la percée des soldats maliens aidés par les instructeurs russes. Grace aux Fama, de nombreuses populations peuvent dormi, quad bien même des efforts restent à faire.
Depuis 2012, le Mali fait face à des insurrections indépendantistes, des incursions djihadistes et des violences intercommunautaires ayant fait des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés.
TGT
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