Le face à face force de l’ordre et autres militants et sympathisants est possible. Alors que ce vendredi, l’opposition réunie au sein de Yewwi Askan Wi maintient sa manifestation interdite, les gendarmes sont allés bunkérizés le domicile de Sonko,figure de proue de l’opposition au régime de Sall.
Le risque est élevé pour le face à face. En effet, l’arrêté du préfet de Dakar a invoqué les « menaces de troubles à l’ordre public » pour justifier cette interdiction. Il parle aussi de violation du code électoral et de son article L.61, qui proscrit toute propagande « déguisée » dans les 30 jours précédant l’ouverture de la campagne électorale. Cette ouverture est prévue le 10 juillet en vue des législatives du 31 juillet.
Au regard de la mobilisation en faveur de l’opposition et vu l’interdiction, la probabilité est forte que Dakar et de ses environs puissent connaitre, ce vendredi, des violences qui risquent de plonger, à nouveau, la capitale dans une situation déplorable, si l’on sait que les forces de l’ordre seront massivement déployées, à cet effet.
Tandis que son domicile est encerclé, l’opposant Sonko est quand même sorti de sa maison pour aller parler aux gendarmes. « Mon fils a cours à 10 heures, il doit sortir », leur dit-il, avant de se moquer d’eux: « vous appelez Macky Sall pour demander la permission? Suivez la Vidéo
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