« Wezou » constitue le premier pas d’un panier de soins offerts, destinés à s’élargir en fonction de l’accroissement des ressources. Il vient en anticipation de l’assurance maladie universelle
Lancé en août 2021, « Wezou » contribue à la réduction de la mortalité maternelle et néonatale à travers la gratuité des frais de consultations prénatales, des analyses et des accouchements dans les centres de santé publics et accrédités de premier niveau.
Depuis son lancement jusqu’à ce jour, près d’un milliard de francs CFA a été investi au profit de 160 000 femmes. Le déploiement du programme a permis de couvrir 680 formations sanitaires sur le territoire. Environ 70 000 accouchements ont été pris en charge et plus de 660 000 différentes prestations effectuées.
« Wezou » accompagne les femmes enceintes depuis la confirmation de la grossesse jusqu’au 42ème jour après l’accouchement. L’initiative épouse l’ambition de renforcement de l’inclusion sociale et de modernisation de l’Etat telle que prévue dans la feuille de route gouvernementale.
La femme enceinte, une priorité
Le chef de l’Etat Faure Gnassingbé fait de la femme enceinte une priorité à travers des programmes de subvention et d’exemption. Le programme « Wezou » vient renforcer ces actions qui s’illustrent par la subvention à 90% de la césarienne lancée depuis 2011 à travers la Campagne pour l’accélération de la réduction de la mortalité maternelle en Afrique (Carmma).
Il y a aussi la prise en charge des fistules obstétricales chez les femmes et du paludisme à travers des traitements préventifs ou curatifs. La césarienne autrefois subventionnée en cas de complication, est intégrée dans le programme « Wezou ». Autrement dit, la subvention de l’Etat pour la césarienne est maintenue et continue.
L’assurance maladie universelle en approche
« Wezou » constitue le premier pas d’un panier de soins offerts, destinés à s’élargir en fonction de l’accroissement des ressources. Il vient en anticipation de l’assurance maladie universelle. Le programme ambitionne notoirement d’augmenter progressivement le nombre de femmes qui suivent les soins pendant leur grossesse.
L’objectif est d’amoindrir considérablement les risques d’accouchement difficile pour ces donneuses de vie. Pour sa première année de mise en œuvre, le gouvernement a prévu une enveloppe de 03 milliards de francs CFA.
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