En Guinée Conakry, le ministre de la sécurité et de la protection civile est accusé d’avoir giflé un policier. Une accusation grave à son encontre qui défraie la chronique dans le pays l’ex président Condé. Alors que les réseaux sociaux donnent du ton, un mois après, le ministre de la Sécurité et de la Protection civile a rompu le silence et apporte des clarifications, bref sa version des faits.
L’accusation de gifle remonte au 12 mai 2022. Vendredi dernier, s’exprimant à Conakry, le ministre Bachir Diallo a nié avoir giflé le capitaine Aboubacar Soumah, le 12 mai 2022, contrairement à ce qui s’était dit dans la presse et les réseaux sociaux.
À l’occasion d’un rassemblement au sein de du ministère de la Sécurité et de la Protection civile, à Coleah, ce vendredi 24 juin 2022, le premier flic du pays a rejeté les accusations qui avaient été portées à son égard le mois dernier. « On a dit que j’ai giflé un policier. C’est faux ! Je ne l’ai jamais fait« , a-t-il déclaré, le ton ferme.
Alors que le capitaine Aboubacar Soumah avait expliqué avoir été giflé par le ministre dans son bureau aux environs de 14h, ce jour-là, Bachir Diallo a donné une toute autre version.
« Quand je suis descendu de mon bureau, j’ai dit à l’agent ce que j’avais à lui dire et je l’ai juste reculé avec la main gauche, mon téléphone à la main. Il le sait et les gens qui étaient à côté le savent également. Et ça s’est exactement passé comme ça », s’est-il défendu.
Le ministre de la Sécurité et de la Protection civile a précisé que, s’il a gardé le silence sur cette affaire durant tout ce temps, c’est parce que chaque chose a son temps pour être évoquée.
« Ce n’était pas à ce moment-là que j’allais venir devant vous pour me justifier », a-t-il expliqué à des policiers rassemblés dans les locaux de son département.
TGT
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