Les sanctions illégales et injustes de la CEDEAO contre le peuple malien décriées par la plus grande partie de l’Afrique tendent vers la fin. En attendant le 3 juillet prochain, date du sommet de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest ( CEDEAO) prévu à Accra, les lignes bougent au quotidien. Donnant de l’espoir que, les dirigeants de la sous région ouest africaine redescendent de leur nuage
Alors que le médiateur de la CEDEAO, Goodluck Jonathan tente d’arrondir les angles avec les autorités maliennes, de sources bien renseignées, on apprend que, les couloirs que mènent le Togo sont en train de porter les fruits.Et pour cause. Le président nigérien Mohamed Bazoum et l’ivoirien Alassane Ouattara reviennent en de meilleurs sentiments. Ils harmonisent leurs points de vue sur la situation au Mali, en Guinée et au Burkina Faso, les trois pays qui ont brillé ces derniers temps par un coup d’état
Au cours d’un point de presse tenu par Alassane Ouattara, ce dernier apporte plus de précision: « Nous avons un sommet de la CEDEAO bientôt le 3 juillet à Accra. Nous avons essayé d’harmoniser nos points de vue sur ce dossier délicat. Que ce soit sur le Burkina, le Mali ou la Guinée, ce sont des pays voisins de la Côte d’Ivoire. Le Mali et le Burkina sont voisins du Niger donc ce sont des pays avec lesquels on doit entretenir et développer des relations de confort et de confiance aussi »
« Donc le prochain sommet de la CEDEAO, c’est quelque chose d’important pour nous. Il s’agit non seulement de nos frères des pays voisins. Mais également de la sécurité dans nos propres pays. Je souhaiterais vous dire combien je suis heureux de vous revoir à Abidjan », a indiqué Ouattara.De son coté, le nigérien précisé qu’ils sont en train de conjuguer nos efforts pour accompagner ces pays frères à se sortir de cette mauvaise passe
Nous y reviendrons
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