L’agriculture pour le Togo, c’est au moins 40% du PIB et près de 70% de sa population active. Elle fait partie des leviers du nouvel élan de développement voulu par le pays. Pour la seule année 2022, 66 milliards de francs CFA ont été consacrés au développement du secteur agricole et de l’agro-industrie.
Les centres de formation sont des viviers de compétences qui mettent des ressources humaines qualifiées et des savoir-faire innovants au service de l’agriculture.
Au premier semestre de 2022, l’Institut national de formation agricole (Infa) de Tové a bénéficié d’un financement de 02 milliards de francs. Il lui permettra de construire des salles de formation, augmenter le nombre d’apprenants, réviser le curricula de formation, acquérir de nouveaux équipements. L’institut envisage en outre de construire une cité de jeunes filles de 88 places.
Un secteur touché par les financements
La superficie cultivable au Togo est de 3,6 millions d’hectares, soit 60% de la superficie globale du pays, dont 1,4 million d’hectares sont emblavés. Pour mettre en valeur ce potentiel, des dispositifs innovants de financement des producteurs sont créés.
C’est le cas du Mécanisme incitatif de financement agricole (Mifa) lancé en 2018. Pour la seule année 2019, il a octroyé près de 04 milliards de francs CFA de crédits aux acteurs. Son but est de faire passer le taux du portefeuille de crédits bancaires accordés chaque année au secteur de 0,3 à 5% à l’horizon 2027, et réduire de 15 à 7,5% le taux d’intérêt pratiqué sur ces prêts.
Des engrais faciles à acquérir
Au titre des actions de soutien, se trouve la subvention annuelle de 1,5 à 02 milliards de francs CFA mise en place par le gouvernement pour les agriculteurs vulnérables en vue d’acquérir les engrais. A cet effet, il a été conçu le portemonnaie électronique de l’agriculteur AgriPME. Il a compté plus de 270 000 producteurs bénéficiaires en 2018, 02 années après sa mise en service.
Des chiffres clés caractérisent le dynamisme de l’agriculture : 15% des parts de l’agriculture dans les exportations, 300 fermes avicoles et 30 000 coopératives ont vu le jour en 2019. Les ambitions sont : la formation et l’organisation de 50 000 femmes dans les opérations de commercialisation des produits ; l’aménagement de 500 000 hectares de terres ; la réhabilitation et la construction de 5 000 km de pistes rurales ; le renforcement des capacités de stockage de 60 000 tonnes supplémentaires avec des aires de séchages…
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