Le Fonds international de développement agricole (FIDA) élira son nouveau Président le 7 juillet prochain, alors que la hausse des prix des aliments, de l’énergie et des engrais fait peser sur la planète la menace d’une nouvelle crise alimentaire mondiale et risque de faire basculer des millions d’habitants des zones rurales supplémentaires dans la faim et la pauvreté.
Le nouveau Président dirigera le FIDA, organisme spécialisé des Nations Unies et institution financière internationale composée de 177 États membres, pendant quatre années, à un moment charnière pour la réalisation des objectifs de développement durable d’ici 2030 et le renforcement la résilience des communautés rurales face aux changements climatiques.
Les petits exploitants produisent un tiers des aliments de la planète, et sont essentiels à la sécurité alimentaire mondiale. Mais leur productivité et leurs conditions de vie ont subi de plein fouet les effets de la guerre en Ukraine, qui a eu pour conséquence une montée sans précédent des prix des aliments, de l’énergie et des engrais, et qui survient alors qu’ils pâtissent encore des effets de la pandémie de COVID-19. Leurs communautés, situées en zones rurales, figurent en outre parmi celles qui sont le plus touchées par les ravages des changements climatiques.
Grâce à ses financements innovants et ses dons, le FIDA joue un rôle très important dans le renforcement de la résilience des populations rurales, et les aide à améliorer leur sécurité alimentaire et à sortir de la faim et de la pauvreté. Entre 2019 et 2021, le FIDA a aidé 77 millions de personnes à augmenter leurs revenus, 67 millions de personnes à améliorer leur accès aux marchés, 60 millions de personnes à accroître leur production et 40 millions de personnes à renforcer leur résilience.
TGT
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