Le Mali a réagi en répondant au ministre espagnol des affaires étrangères qui a évoqué l’éventualité d’une intervention de l’OTAN sur son territoire. A Bamako, l’annonce passe mal.
La situation dans le Sahel est revenue plusieurs fois dans les discussions, pendant le sommet de l’Otan qui s’est achevé le jeudi (30 juin) à Madrid, en Espagne.
« Pas d’intervention militaire étrangère »
Mais, si le ministre espagnol des Affaires étrangères a évoqué dans les médias de son pays qu’une éventuelle intervention de l’Otan pourrait avoir lieu à l’avenir, la réponse des autorités maliennes de transition est claire.
Fousseynou Ouattara, vice-président de la Commission de défense et de sécurité au sein du Comité national de la transition martèle : « Nous retenons seulement ce qu’a dit déjà notre ministre de la Défense, le colonel Sadio Camara, que le Mali n’a pas besoin de la présence d’une armée étrangère pour assurer sa sécurité. »
Jusque-là, l’Otan ne s’est pas officiellement prononcée sur les propos de José Manuel Albares, le chef de la diplomatie espagnole.
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