Le 61e sommet ordinaire de la CEDEAO tenu à Accra ce 3 juillet préconise que, Nana Akufo Addo en fin de mandat, puisse conduire pour 6 mois l’institution sous-régionale, mais le président ghanéen a refusé sous prétexte que, il a trop consacré son temps à résoudre les crises au point de négliger son pays. Et donc, le président de la Guinée Bissau a été élu pour un an, donc prend la relève. Plusieurs personnalités font leur entrée au sein de la commission de l’institution sous-régionale. Le nouveau Président de la Commission de la CÉDEAO s’appelle Omar Aliou Touré. De nationalité gambienne, il est agé de 56 ans, Diplomate Spécialiste du développement, fonctionnaire de la BID.
Au Ghana e 03 juillet 2022 pour le 61e sommet ordinaire des chefs d’état et de gouvernement, plusieurs décisions sont prises en faveur du peuple malien. La bonne nouvelle, c’est la levée des sanctions économiques et financières prises illégalement par l’institution sous-régionale
Les sanctions de la CEDEAO sont qualifiées par Pape Ibrahima Kane comme « des sanctions impopulaires, impopulaires non seulement au niveau de la population du Mali, mais aussi au niveau de la région »
« Des États comme le Sénégal ont vraiment souffert de ces sanctions-là. Maintenant que les militaires ont pris des mesures apaisantes, des mesures allant dans le sens de la fin de la transition, je pense que les États n’ont pas d’autres solutions que d’aller dans le sens d’une levée graduelle des sanctions contre le Mali et espérer un retour du Mali dans la communauté dans un an », a déclaré dans une interview à Rfi, le chargé des relations entre l’Open Society Initiative for West Africa (Osiwa) et les organes de l’Union africaine.
Un nouveau médiateur est nommé pour la Guinée Conakry. La CEDEAO dit non à une transition de 39 mois des nouvelles autorités de la transition.
Pour le Burkina Faso, le médiateur, le sulfureux Bazoum a plaidé en faveur des progrès concrétisés par Damiba. Et donc, aucune sanction n’est prise contre le Faso. La Cédeao est favorable pour une transition de 24 mois à compter du 1er juillet 2022
Pour rappel, depuis le dernier sommet de la CEDEAO du 04 juin dernier qui avait accouché d’une souris, le Mali a pu mettre en place tous les prérequis indispensables à cette levée de sanctions. Il s’agit des avancées relatives à la nouvelle durée de la transition et à la publication d’un chronogramme des élections devant marquer un retour à l’ordre constitutionnel.
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