Suite à la triste nouvelle, celle du décès de l’ex premier ministre du Japon, l’émoi est mondial. Les principaux dirigeants de la planète ont publiquement partagé leur émotion après l’attaque visant Shinzo Abe, au Japon. L’ancien Premier ministre japonais a succombé à ses graves blessures par balles, ce vendredi, alors qu’il tenait un meeting électoral en plein air. Au Togo, le président Faure Gnassingbé a exprimé sa grande tristesse. Le décès de Shinzo Abe, a écrit Faure Gnassingbé, est un véritable choc.
« La nouvelle du décès de l’ancien Premier ministre japonais, Shinzo Abe, suscite une grande tristesse et un véritable choc. J’adresse les condoléances du peuple et du gouvernement du Togo, ainsi que ma profonde compassion à sa famille, au gouvernement et au peuple ami du Japon », a publié sur sa page Facebook, le président du Togo.
Ce 8 juillet 2022, à Nara, dans l’ouest du pays, Shinzo Abe était venu soutenir un candidat local du PLD. Debout sur une estrade en plein air, il s’exprimait depuis moins d’une minute lorsqu’il a été touché de deux balles tirées par un homme de 42 ans, aussitôt maîtrisé. Quelques heures plus tard, il a succombé à ses blessures, plongeant le pays dans la sidération.
Fils d’un ex-ministre des Affaires étrangères, petit-fils d’un ex-Premier ministre, Shinzo Abe était sans doute la figure politique la plus connue du Japon. Détenteur d’un record de longévité à la tête du pays, il avait été contraint de démissionner en 2020 en pleine crise Covid, pour des raisons de santé. Mais à 67 ans, il était resté bien présent dans les médias depuis, et avait pris la tête de la plus importante faction du Parti libéral démocrate (PLD), omnipotente formation de droite qui domine la vie politique nippone depuis plus de soixante ans.
C’est à ce titre que cet «animal politique» sillonnait les régions en campagne électorale, afin d’apporter son appui essentiel à des candidats locaux en manque de renommée. Ses prises de parole régulières ces derniers temps à propos de la Russie, du risque à Taïwan, de l’armement du Japon, du débat sur la dissuasion nucléaire, agaçaient même un peu l’actuel Premier ministre, Fumio Kishida, car Abe continuait d’agir en coulisses pour influencer le chef du gouvernement par la bande.
TGT
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