Le président togolais est encore descendu sur le terrain dans les Savanes. Cette fois-ci à la rencontre des populations des Savanes à Dapaong, populations qui vivent la peur au ventre. Une forte délégation a accompagné le président Faure Gnassingbé
Dans le cadre des attaques terroristes contre le Togo particulièrement dans le Nord-Togo, Faure Gnassingbé ne cesse d’aller à la rencontre des populations concernées dans le Nord. Il a encore effectué un déplacement mercredi dernier dans les Savanes. Selon les informations, c’est une rencontre qui a réuni toutes les forces vives de la région des Savanes: les autorités locales et traditionnelles, les chefs de services déconcentrés de l’Etat, les représentants des femmes, des jeunes, des responsables des Organisations de la société civile de toutes les préfectures de la région, les responsables religieux ainsi que les forces de l’ordre et de sécurité.
La situation sécuritaire telle qu’elle se présente dans la sous-région ouest africaine et en particulier au Togo, de relever les mesures mises en œuvre par le gouvernement pour faire face à cette menace. Ensuite, de recueillir l’opinion des populations sur des mesures additionnelles urgentes à prendre pour lutter efficacement contre cette agression dont le pays est victime, et de réfléchir ensemble sur les modalités de mise en œuvre en commun de ces mesures.
De sources bien renseignées, les échanges ont été sincères et fructueux. Occasion pour les uns et les autres, de faire des témoignages et de grandes propositions pour renforcer le dispositif existant d’une part, mais également pour prendre de nouvelles mesures additionnelles les jours à venir.
Face aux participants, Faure Gnassingbé a renouvelé ses condoléances, celles du gouvernement et du peuple togolais aux familles éplorées par ces drames. Avant d’indiquer que, cette épreuve est différente des autres que nous avons connues puisqu’elle prend sa source dans d’autres parties de notre sous-région Ouest africaine. Selon lui, quelles que soient les raisons ou les explications qu’on pourra donner, rien ne pourra nous exonérer de notre propre responsabilité en tant que Togolais.
Ainsi, précise-t-il, que nous soyons membres des forces de l’ordre et de sécurité, dans l’administration, dans les ONG ou dans les organisations religieuses, nous devons nous unir pour nous battre ensemble, afin de préserver l’intégrité de notre territoire et protéger notre population.
« Le terrorisme n’est pas une guerre comme les autres, il n’y a pas de front. Parfois les ennemis sont autour de nous, parfois parmi nous et d’autres de l’extérieur. Parfois c’est une forme de trahison, des informations qu’on lâche ici et là. C’est pourquoi ce n’est pas le moment de dévoiler notre stratégie, elle doit être secrète parce que l’information est aussi une arme de guerre. Nous devons rester vigilants, parce que le pire n’est jamais sûr dans ce domaine. Aucune mort, aucune vie n’est banale. Je sais qu’aujourd’hui avec les réseaux sociaux, on tend à banaliser les morts en exposant leurs corps dans des photos sans aucun respect. C’est pour ça que j’ai voulu qu’à travers cette rencontre que nous nous disions que même si l’actualité tant à présenter ces événements comme les faits divers, pour nous c’est un drame, une tragédie, des morts de trop et nous ne devons pas permettre qu’aucun togolais, qu’aucune togolaise puisse mourir comme ça dans l’indifférence et dans la banalité », a-t-il fait savoir.
Avec Savoir News
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