La vice-Première ministre ukrainienne Iryna Verechtchouk avait précédemment annoncé l’évacuation obligatoire pour toute la population du Donetsk, l’une des deux régions administratives du bassin industriel du Donbass où la Russie gagne du terrain.
Dans le Sud de l’Ukraine, les autorités de Mykolaïv ont assuré dimanche que la ville avait été la cible de bombardements russes massifs, probablement « les plus forts » depuis le début de la guerre en février, qui ont fait au moins deux morts.
Selon le maire de la ville, Oleksandre Senkevytch, de « puissantes explosions » ont été entendues à deux reprises pendant la nuit de samedi à dimanche.
Le gouverneur de la région, Vitali Kim, a fait état de deux morts, un couple de civils.
D’autres frappes ont touché les régions de Kharkiv (est) et Soumy (nord-est).
Samedi soir, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé les habitants de la région de Donetsk à évacuer pour échapper à la « terreur russe » et aux bombardements sur ce territoire de l’Est du pays, largement sous contrôle de Moscou.
«Une décision gouvernementale a été prise sur l’évacuation obligatoire de la région de Donetsk », a déclaré M. Zelensky dans une adresse vidéo. « Plus les habitants quittent la région de Donetsk maintenant, moins l’armée russe tuera de personnes ».
La vice-Première ministre ukrainienne Iryna Verechtchouk avait précédemment annoncé l’évacuation obligatoire pour toute la population du Donetsk, l’une des deux régions administratives du bassin industriel du Donbass où la Russie gagne du terrain.
Elle avait motivé cette décision, dans des déclarations à la télévision, par la destruction des réseaux de gaz et l’absence de chauffage l’hiver prochain dans la région.
Au moins 200.000 civils vivent encore dans les territoires de la région de Donetsk qui ne sont pas sous occupation russe, selon une estimation des autorités ukrainiennes.
Togotimes, L’information en temps réel