Cette sortie de Marine Le Pen n’a pas plu à Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée sous l’autorité directe de la Première ministre en charge de la Planification écologique, et aux côtés d’Amélie de Montchalin qui s’occupera de mettre en place cette transition dans les territoires. Elle a volé au secours du gouvernement et des pays ayant pris les sanctions contre la Russie. Selon Agnès Pannier-Runacher, Marine Le Pen est «prête à vendre notre République à la Russie pour un plat de lentilles»
Marine Le Pen ayant estimé que les sanctions contre la Russie «ne servent à rien», la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, s’en est prise à Marine Le Pen ce mercredi sur les plateaux de la Télévision CNEWS.
Alors que Marine Le Pen a réclamé mardi la fin des sanctions contre la Russie, qui, selon elle, «ne servent strictement à rien», hormis «faire souffrir» les Européens, la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, est venue au soutien du gouvernement et des pays ayant mis en place ces mesures, et qui font craindre une pénurie d’énergie cet hiver.
«La personnalité politique qui se targue d’être la plus patriote est en fait la première à être prête à vendre notre République pour un plat de lentilles à la Russie», a-t-elle ainsi dénoncé, en visant la cheffe du groupe Rassemblement national à l’Assemblée.
Des propos jugés «irresponsables»
Elle a estimé que les propos de Marine Le Pen étaient «dangereux» et «irresponsables». Selon la ministre, la solidarité européenne «est notre meilleur rempart collectif».
Agnès Pannier-Runacher a ensuite voulu faire un parallèle avec la crise du Covid-19 : «avec notre capacité à monter des chaines de fabrication de vaccins et à vacciner en étant le continent qui l’a fait le plus rapidement (les États-Unis ont en réalité administré leurs premiers vaccins deux semaines avant les pays européens, en décembre 2020, ndlr)».
Revenant à la situation du conflit ukrainien, la ministre a dessiné «une situation de crise que nous n’avons pas souhaité et qui est aujourd’hui globale», car ne touchant pas uniquement les Européens. «En tout état de cause, nous devons rester très solidaires et ne rien lâcher sur les principes de la République et de la démocratie», a-t-elle appuyé.
TGT avec Cnews
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