En accordant la grâce présidentielle plutôt que l’Amnestie, Alassane Ouattara à envoyé un message à l’ex président Laurent Gbagbo, le bénéficiaire et aux ivoiriens, comme quoi, la prochaine présidentielle, Gbagbo ne sera pas candidat mais que lui Alassane Ouattara sera bel et bien candidat.
Laurent Gbagbo est gracié par l’actuel président de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, un président particulier à cause de son dernier coup foiré au Mali avec les 49 personnes déguisées en militaire pour une mission floue. La grâce présidentielle de Ouattara est qualifiée par beaucoup d’africains et d’ivoiriens comme un goût inachevé, un plat sans sel qui a été servi le 06 aôut 2022. « Dans le souci de renforcer davantage la cohésion sociale, j’ai signé un décret accordant la grâce présidentielle à M. Laurent Gbagbo, ancien président de la République. J’ai également demandé qu’il soit procédé au dégel de ses comptes et au paiement de ses arrières de rentes viagères », avait annoncé Alassane Ouattara à l’occasion de son discours à la nation.
A Abidjan, la nouvelle a plutôt irrité les fervents pro-Gbagbo sans oublier les militants de sa grande formation politique, le PPA-CI qui oeuvre sans se tromper sur le terrain pour ratisser large en attendant la présidentielle prochaine.
A analyser cette grâce minutieusement, Alassae Ouattra, l’on peut vite déceler que, le président des ivoiriens et également sous-préfet de la France en Afrique, puisque aux ordres dde Emmanuel Macron, tout est clair que, Ouattara veut se servir de Gbgabo pour rehausser son image ternie dans la sous-région ouest africaine. Si non, comment peut-on expliquer cela à la génération future, quelqu’un qu’il avait envoyé à la Cour Pénale Internationale pour motifs farfelus, était sorti comme Neige.
Rentré au pays, si Alassane Ouattara s’inscrit réellement dans la logique de Réconcililation voulue par les Ivoriens, il ne doit pas brandir sa Grâce présidentielle, mais plutôt l’Amnestie pour l’ex président ainsi que toutes les autres personnalités au pays et hors du pays. On peut citer Blé Goudé, Soro Guillaume et la liste est longue.
Le plus énervant est que, Ouattara sait clairement qu’avec la grâce présidentielle, une route est libre mais la seconde qui donne la chance à Gbagbo d’aller à la prochaine présidentielle est bloquée. Ce qui fait dire aux uns et aux autres que, la grâce présidentielle est au goût inachevé. Ce que le Ivoiriens veulent voir, pour applaudir, c’est l’Amnestie générale aux acteurs politiques pour qu’ils rentrent dans la paix et calmement pour la construction de cette Cité très belle léguée par F.H.BOIGNY.
Laurent Gbagbo a donc été gracié mais pas amnistié. Cela fait une différence sur le plan juridique. L’amnistie efface la condamnation et restaure l’intégralité des droits civils et politiques. C’est ce grand geste de Ouattara qui sera salutaire mais dommage, il a passé à côté.
Rappelons que, Laurent Gbagbo avait en 2018 été condamné à 20 ans de prison par la justice ivoirienne assortie de 329 milliards FCFA d’amende dans l’affaire dit « Braquage » de l’agence de la BCEAO pendant la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011. Une condamnation cinique savamment orchestrée et dictée aux juges.
TGT
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