Pour faire du secteur de l’éducation, un secteur rayonnant avec un visage humain, les autorités du Congo Brazzaville optent pour les états généraux de l’éducation.Objectif, soigner les plaies puantes d’un secteur malade
Les états généraux de l’éducation sont finalement effectifs au Congo-Brazzaville. Ce, après tant d’années d’entente. Ce qui fait dire aux acteurs du que demain sera meilleur. Cette initiative tant entendue, se concrétise afin pour apporter une meilleure solution à un secteur à l’agonie. Les difficultés du secteur éducatif ne sont pas propres au Congo Brazzaville. La plupart des pays africains sont dans ce problème.
Les assises des états généraux de l’éducation lancées le 13 septembre dernier, donnent l’occasion aux autorités de ce pays, d’aborder avec sérénité et sans langue de bois, les maux qui minent le secteur de l’éducation. Et c’est le Premier ministre Anatole Collinet Makosso qui a lancé les débats.
Etaient présents à la cérémonie de lancement, la plupart des acteurs de l’éducation du pays. Sans oublier les partenaires techniques et financiers: l’Unicef, l’Unesco et la Banque mondiale
« Notre système éducatif – du préscolaire à l’université -présente des défis importants dans les domaines de l’accès à l’équité, l’égalité du genre, l’amélioration de la pertinence et de la qualité des apprentissages, l’adéquation de la formation qualifiante aux besoins de l’économie nationale et du marché de l’emploi, le nombre et la qualité des enseignants pour la plupart bénévoles et sans formation, l’intensification de la violence en milieu scolaire et universitaire », détaillent le premier ministre
Au-delà de ces faiblesses soulevées par le chef du gouvernement, les difficultés majeures restent, entre autres, le recrutement et le paiement des enseignants vacataires, la surcharge dans les salles de classes. De l’avis des experts, le système éducatif congolais s’est beaucoup dégradé à cause des guerres civiles à répétition que le pays a connues pendant la décennie 1990.
Et il faut changer la donne, selon Hellot Matson Mampouya, haut commissaire chargé de l’organisation de ces états généraux. « Construire un pacte social à la fois participatif et inclusif sur l’école pour les cinq ou dix prochaines années. De telles sortes que les anciens ne regrettent plus la belle époque de leur école et que la jeunesse d’aujourd’hui ait confiance en son avenir au regard de la qualité de son environnement scolaire. »
Au terme de ces assises, un rapport sera remis au chef de l’État
TGT
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