Dmitri Medvedev a affirmé que l’annexion par référendum des régions séparatistes du Donbass, dans l’est de l’Ukraine, permettrait à Moscou de renforcer son offensive militaire. Pour Dmitri Medvedev, « Empiéter sur le territoire de la Russie est un crime et s’il est commis, cela vous permet d’utiliser toutes les forces de légitime défense ».
Ces référendums « sont d’une grande importance non seulement pour la protection systémique des habitants (…) mais aussi pour le rétablissement de la justice historique », a déclaré l’ex-président russe sur Telegram. « Empiéter sur le territoire de la Russie est un crime et s’il est commis, cela vous permet d’utiliser toutes les forces de légitime défense ».
Selon Dmitri Medvedev, « la transformation géopolitique du monde deviendra irréversible » après « l’intégration de nouveaux territoires » en Russie. Celui qui a été président de la Russie de 2008 à 2012 – puis Premier ministre de 2012 à 2020 – est actuellement vice-président du puissant Conseil de sécurité russe.
Dans la foulée, le président de la chambre des députés russes, Viatcheslav Volodine, a soutenu l’idée : « Si les habitants du Donbass s’expriment librement pour faire partie de la Russie, nous les soutiendrons ».
la Russie et l’Ukraine prêtes à « échanger 200 prisonniers », affirme Erdogan
La Russie et l’Ukraine en guerre se sont accordées pour procéder à « l’échange de 200 prisonniers », a affirmé, hier soir, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, à la télévision américaine PBS.
Lors d’un entretien, le chef de l’État turc a affirmé que « 200 prisonniers seront bientôt échangés suite à un accord entre les parties », estimant qu’il s’agit d’une avancée « significative » dans ce conflit. Il n’a pas donné d’autres détails sur cet accord, ni sur les personnes concernées, civiles ou militaires.
Pour Recep Tayyip Erdogan – qui a rencontré le président russe Vladimir Poutine la semaine dernière à Samarcande (Ouzbékistan) –, le chef du Kremlin « veut en finir au plus vite » avec cette guerre.