A la tête de la CEDEAO se trouve un président qui ment à visage découvert. C’est ce que dit le Colonel Amara Camara,
dans une vidéo devenue virale suite à la dernière sortie de Umaro Sissoco Embalo, président en exercice de l’institution sous-régionale.Dans la vidéo, le Col Amara Camara n’a pas tourné sa langue par 7 fois avant de cracher la Vérité au visage du président Sissoco qualifiant de « honte » et de « mensonge » les propos du président de la Cédéao. Lire la vidéo
Lisez cette partie de l’Interview du président en exercice de la CEDEAO qui met en colère la Guinée Conakry. Lecture
Rfi.fr: « Le mensonge grossier et les propos qui s’apparentent à de l’intimidation sont de nos jours des pratiques rétrogrades qui n’honorent pas son auteur et ternissent par la même occasion l’image de marque de la Cédéao. Nous ne pouvons pas porter cette honte », a déclaré le colonel Camara reprochant au président menteur ses prises de position personnelles sans tenir compte de ses homologues.
Umaro Sissoco Embalo: La sortie des autorités guinéennes intervient à quelques heures du sommet de la CEDEAO délocalisée aux USA sur initiative initiative de la présidence bissau-guinéenne. Le sommet de la CEDEAO aux USA est essentiellement consacré aux situations en Guinée et au Mali, que l’institution sous-régionale aux ordres de la France d’être sources de tensions entre l’organisation régionales et les deux capitales
Justement, il semble que le pays dans lequel il y a eu un putsch et avec lequel, c’est le plus compliqué, c’est la Guinée. Vous y êtes allé. Vous avez demandé un chronogramme de deux ans pour une transition. La junte a dit « non, c’est trois ans, on ne bougera pas ». Est-ce qu’il y a là un blocage complet ?
Non, il n’y a pas de blocage. Je ne pense pas que la junte ait dit trois ans, je n’ai pas entendu ça.
Trente-six mois et ils le réaffirment.
Non. Je pense qu’il y a une incompréhension. C’est inacceptable pour la Cédéao. Inacceptable et non négociable.
Cela veut dire que si la junte maintient trois ans, là, pour le coup, il y aurait des sanctions ?
Absolument.
Vous n’hésiteriez pas ?
Absolument. De lourdes sanctions même. On ne peut pas accepter cela.
Et le colonel Doumbouya, vous échangez avec lui ou cette fois encore, les ponts sont fermés ?
Non, non, non. Je suis allé là-bas, en Guinée Conakry. On a discuté. On est arrivé au consensus que l’on ne peut pas dépasser les 24 mois.
Oui, mais une fois que vous êtes tombé d’accord avec le colonel Doumbouya pour 24 mois, les autorités guinéennes ont démenti. Elles ont dit « non, non, c’est 36 mois ».
Tout cela, on va le voir demain pendant notre sommet. Et là, on va voir le dispositif que l’on va prendre par rapport à ça. Mais une chose que je peux vous assurer, c’est que pour la Cédéao les 36 mois ne sont pas négociables.
TGT
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