La coopérative des transformateurs des produits agricoles du Togo (COTPAT) célèbre ses 10 ans d’existence. Pour marquer cet anniversaire, plusieurs activités sont programmées. Entre autres activités, ce jeudi jusqu’à samedi sur la place de la FAO à côté de la BCEAO, des produits innovants des jeunes et femmes togolais (es) sont en exposition vente. Aussi, il est prévu dans les jours à venir, une délocalisation du marché pour sillonner dans les 13 communes de Lomé en vue de rapprocher les produits locaux des consommateurs
La consommation de produits locaux est de nouveau relancée par la coopérative des transformateurs des produits agricoles du Togo. Face à la presse mercredi sur le site de la FAO, elle a tenu une journée de réflexion. Axée sur le thème «consommation locale:vecteur de croissance économique», la journée de réflexion a été l’occasion pour les panélistes de mener la réflexion ensemble avec les jeunes entrepreneurs, et les transformateurs des produits locaux sur certains points.
Délocaliser le marché des produits locaux
Dans le cadre de la célébration de ses 10 ans, la COTPAT a déroulé un riche programme. Ainsi, à partir de ce jeudi, la population de Lomé est invitée à venir découvrir les produits innovants des jeunes togolais, des femmes togolaises qui ont démontré leur savoir-faire en matière de la transformation des produits locaux. La touche particulière apportée, c’est que, dans les prochains jours, il est prévu le rapprochement des locaux des consommateurs, la délocalisation du marché des produits locaux pour sillonner un peu les 13 communes de Lomé, nous et pourquoi pas dans les 117 du pays.
Au Togo le gouvernement togolais a mis en place le mois du consommer local. Si l’initiative est très salutaire, le constat fait sur le terrain est que, l’accès aux produits locaux transformés revient chers plus que les produits européens déversés sur le marché local. De plus en plus de togolais tout en estimant qu’il est nécessaire de consommer localement, déplorent la cherté des produits locaux sur le marché. Les produits locaux transformés sont-ils si chers sur le marché? A cette interrogation, la plupart des consommateurs répondront par l’affirmative. Mais, les acteurs tout en étant conscients des dires des consommateurs, nuancent. .
La question a été posée au responsable de la COTPAT, SALAMI Layi également promoteur du projet « « Vitrine produits du terroir ». Ce dernier reconnait que, il y a des produits locaux transformés dont le prix est à la portée de toutes les bourses. Certes il reconnait aussi qu’il y a certains produits locaux qui sont chers. Et il explique cette cherté par la qualité du produit.
Salami Layi, promoteur du projet « Vitrine produits du terroir »
«La consommation locale n’est pas destinée aux riches », a expliqué à la presse, M SALAMI Layi. Il a profité de l’occasion pour lancer un appel à la population à se rapprocher d’eux. «Il y a beaucoup de produits qui sont à leur portée ; certes il y a certains produits qui sont chers, mais devons-nous rendre compte que la qualité à un prix. Tout ce nous faisons c’est 100 pour 100 naturel mais aussi nous vivons une période de vie chère », dit-il
Relever le défi de l’Union
C’est clair. Au Togo, il est toujours difficile de se mettre ensemble pour fédérer les énergies. Ce mal n’est pas propre qu’aux politiques. Elle a touché aussi le monde le monde des unités de transformation, les jeunes entrepreneurs et les structures de promotion des produits made in Togo. Cet ensemble n’arrive pas à se mettre ensemble pour porter leur voix.
C’est pour remédier à cela, que dans le cadre de la journée de réflexion, que la COTPAT a invité ce regroupement qui constitue une plateforme en vue de mettre en place une plateforme commune de promotion des produits locaux. Dans l’idée de constituer maintenant, un interlocuteur crédible vis-à-vis du gouvernement et des partenaires.
«Nous avons l’obligation de contribuer au côté du gouvernement à la promotion des produits locaux », a indiqué Laye.
Il est à préciser que dans le cadre de la promotion de la consommation locale, des produits naturels de qualité,sans additifs, ni colorants, ni conservateurs et qui respectent les normes standards de fabrication sont exposés dans les différentes vitrine. C’est le cas du site de la FAO à côté de la BECEAO. Sur ce site. On y trouve des farines enrichies pour enfants et convalescents, de la farine panifiable à base de manioc, plantain et patate douce pour la pâtisserie. Il y a également du riz, du tapioca, du gari, des «amuses-bouches» (cheaps, noix de cajou, arachides), des thés (de gambie, kinkéliba, bissap) des épices, aromates et purées, des huiles et beurres, des boissons, jus et sirops, le tout accessible à toutes les couches sociales.
TGT
Togotimes, L’information en temps réel