Officiel!. Le nouvel ouvrage de l’ex ministre togolais et actuel commissaire à l’agriculture aux ressources en eau et à l’environnement de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) vient de paraître. Dans cet ouvrage, l’auteur dit plaider « pour un néoprotectionnisme capable de préserver l’Afrique des prédations à l’œuvre à l’heure actuelle et pour la promotion de nouveaux communs fondés sur les valeurs de partage…. »
« Une solution pour l’Afrique : du néoprotectionnisme aux biens communs », paru aux éditions Odile Jacob à Paris. Tel est le titre du dernier bébé de l’ex ministre togolais, Kako Nubukpo. Ce 12 octobre 2022; l’ouvrage est officiellement paru. Le nouvel essai de l’économiste arrive dans un contexte de fortes incertitudes en Afrique et dans le monde. L’auteur dans son ouvrage dit ceci « nous avons le devoir de poser un diagnostic sans complaisance de l’état économique du continent africain et surtout imaginer des chemins d’accès à la prospérité partagée, gage de stabilité économique, de progrès social et de durabilité écologique ».
« Je plaide dans cet ouvrage pour un néoprotectionnisme capable de préserver l’Afrique des prédations à l’œuvre à l’heure actuelle et pour la promotion de nouveaux communs fondés sur les valeurs de partage, d’équité et de consensus, soit un contrat social africain qui entre en résonance avec notre vivre ensemble séculaire », a expliqué Kako Nubukpo sur sa page Facebook Et de dire « Comme toute œuvre humaine, le présent ouvrage est perfectible, mais il s’inscrit dans un devoir de génération, celui de ne pas laisser les autres réfléchir et proposer des solutions à notre place »
Le nouvel essai de l’ex ministre de la prospective du Togo, prend alors le contrepied de la « néo-mondialisation », portée depuis quelques mois par des économistes de Bretton Woods et « défend le recours à un protectionnisme écologique qui se traduirait, par exemple, par la mise en place de barrières à vocation écologique aux frontières des économies africaines afin de privilégier des circuits courts. Ce qui inciterait à davantage d’investissements dans la transformation locale des ressources naturelles africaines et préserverait, selon lui, le continent des prédations de toutes sortes », lit-on dans l’ouvrage
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