Laurent Gbagbo, président du parti PPA-CI en appelle à Assimi Goïta et au président togolais, médiateur entre la Côte d’Ivoire et le Mali de redoubler « d’efforts » pour obtenir la libération des 46 soldats encore détenus à Bamako. Dans ce bras de fer, l’ex président estime qu’Alassane Ouattara porte « la plus grande responsabilité ».
Laurent Gbagbo a demandé lundi au président de la transition au Mali, le Col. Assimi Goïta, de faire la preuve de « sa fraternité d’armes » envers les 46 soldats ivoiriens détenus à Bamako depuis le 10 juillet dernier.
« Il faut demander au président Assimi Goïta de penser à sa fraternité d’armes avec ceux qui sont en prison là-bas, que certains appellent des soldats et d’autres des mercenaires », a-t-il déclaré en marge d’une cérémonie célébrant le premier anniversaire de sa formation politique, le Parti des peuples Africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI).
Pique adressée à Ouattara
Il a également lancé un appel au président togolais Faure Essozimna Gnassingbé, qui joue le rôle de médiateur entre la Côte d’Ivoire et le Mali, le priant de «redoubler d’efforts». Il a annoncé que son parti allait bientôt envoyer des délégations en Guinée, au Burkina et au Mali, trois pays où des militaires ont pris le pouvoir après avoir perpétrés des coups d’État.
Laurent Gbagbo a cependant rappelé que les soldats avaient été envoyés au Mali par la Côte d’Ivoire et, selon lui, «c’est celui qui envoie qui a la plus grande responsabilité […] si cela tourne au vinaigre».
TGT
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