Ce colloque international s’est ouvert ce 14 novembre 2022 sur le campus de Lomé. Il réunit des enseignants-chercheurs, des experts du monde socio-économique de l’espace CEDEAO. Prennent part aussi, des éleveurs venus du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire etc autour du thème « L’intégration, la libre circulation des personnes et des biens, et les défis contemporains de paix durable dans l’espace CEDEAO ». Une thématique qui s’inscrit dans l’ODD 16 à travers lequel le Togo s’engage à promouvoir l’avènement des sociétés pacifiques et ouvertes à tus aux fins du développement durable
A l’Université de Lomé (UL) ce 14 novembre 2022, des enseignants chercheurs et des délégués venus de divers pays, sont ensemble pour mener la réflexion dans le cadre du colloque international sur la paix.La particularité de ce conclave, c’est son caractère inclusif puisque, participent au côté des universitaires, des responsables des éleveurs de divers pays (Bénin, Burkina Faso,du Togo etc. Ce colloque pluridisciplinaire à impact régional rappelle la mission du Togo, pays fondateur de la CEDEAO autour des questions d’intégration, de paix, de sécurité et de développement.
Le colloque est organisé autour de trois axes: –éducation, genre et consolidation de la paix;- transhumance, pastoralisme, défi environnemental, santé publique, développement et paix; – intelligence culturelle, terrorisme, radicalisme et extrémisme violent.
C’est le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Prof Majesté Ihou Wateba qui a ouvert les travaux de ce colloque, une initiative du Laboratoire de Recherche en Langues,Littératures, Culture et Civilisation anglophones (LaReLLiCCA) de l’Université de Lomé.
Après la réussite des deux éditions passées, LaReLLiCCA et l’Université de Lomé ont mis les bouchées doubles. Les portes de la 3e du colloque international sur la paix, «l’intégration, la libre circulation des personnes et des biens et les défis contemporains de paix dans l’espace CEDEAO», ouvertes ce lundi, est la preuve que, les maux dont est confronté la plupart des pays africains reste une préoccupation des uns et des autres. Cette thématique, faut-il le préciser, intéresse la communauté économique des états de l’Afrique de l’Ouest et ses différentes missions. Outre l’intérêt de la CEDEAO, la thématique est en lien avec la feuille de route du gouvernement togolais sur la période 2020-2025.
Cette 3e édition arrive au moment où l’espace sous-régional est confronté à l’extrémisme violent et l’acte terroriste. Sans oublier la mise à rude épreuve de la relation bilatérale entre certains pays membres de la CEDEAO. Le cas par exemple du Mali et de la Côte d’Ivoire.
Présent à ce colloque, le président de l’Union des ressortissants de la CEDEAO, M Bah Amadou Oury estime que, cette initiative est la bienvenue puisque visant à contribuer à la résolution des problèmes contemporains: le radicalisme, l’extrémisme violent, le terrorisme et la libre circulation des personnes et des biens. »Nous sommes d’avis que les actions sont plus efficaces quand elles sont soutenues par les résultats de la recherche. Nous encourageons le LaReLLICCA dans la recherche de la paix durable au Togo et dans l’espace CEDEAO« , s’est félicité M Oury.
Pour le Professeur Dodji Kokoroko, représenté à la cérémonie d’ouverture, il a émis le souhait pour que, les gouvernements de la communauté continuent de soutenir de telles initiatives cumulées des chercheurs et des partenaires du monde social et économique afin de bénéficier de la pépinière d’idées à travers des recherches appliquées qui favorisent la réalisation des projets-solutions développement et de paix dans les pays de la CEDEAO ».
Dans un message à l’endroit des participants, le président du comité d’organisation, le Professeur Ataféï PEWISSI, a fait savoir que, l »un des grands axes de recherche (GARE) de l’Université de Lomé est « l’édification de la paix sociale ». « Le Laboratoire (LaReLLiCCA) a orienté ses recherches sur cette thématique en vue d’aider à relever les défis de la cohésion sociale au plan national et sous-régional, thémqtique, qui a reçu l’adhésion de plusieurs chercheurs et des institutions dont la représentation de la CEDEAO au Togo« , fait savoir M PEWESSI.
Selon lui, le thème choisi a été motivé par le constat des menaces telles que le radicalisme, l’extrémisme violent, le terrorisme… qui pèsent sur l’espace ouest africain notamment le Sahel.
A ce colloque, les enseignants chercheurs ont une mission, celle d’éclairer sur les défis et difficultés afin de v’éveiller la conscience des acteurs en tâchant de suggérer ce qui pourrait être fait au mieux avec des orientations suscitées par la réflexion des chercheurs.
Pour le président du comité d’organisation, « la CEDEAO n’a pas besoin de nous solliciter avant que nous ne nus intéressions aux problèmes auxquels nos gouvernements et gouvernants sont confrontés chaque jour ».
Rappelons que, le LaReLLiCCA a pour mission, de réaliser la recherche en lien avec les besoins de la société et la promotion des enseignants membres du Laboratoire et d’autres chercheurs, enseignants- chercheurs de divers horizons. Connu sous le nom de GRELAPLA, il est devenu la LaReLLiCCA en 2017.
TGT
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