Le président togolais, Faure Gnassingbé est à Accra au côté des ses pairs du Golfe de Guinée dans le cadre de l’Initiative d’Accra en vue de renforcer la sécurité et mutualiser la coopération contre contre l’extrémisme violent et la criminalité transfrontaliere.
L’Initiative d’Accra faut-il le préciser, avait été lancée en septembre 2017. Elle regroupe le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Togo en réponse à l’insécurité grandissante liée à l’extrémisme violent dans la région. Ce n’est qu’après que, deux autres pays, le Mali et le Niger l’ont rejoint en tant qu’observateurs.
Avant le sommet qui se tient à Accra, il faut précier que,le 17 novembre dernier à Accra, une réunion s’est tenue en vue d’accroître leur coopération dans la lutte contre la propagation des violences jihadistes du Sahel vers les côtes du golfe de Guinée. Il s’agit d’une session de discussions techniques sur la coopération en matière de sécurité et de renseignement.
Ce mardi, le président du Togo a fait le déplacement sur le Ghana où il prend part au sommet de l’Initiative d’Accra. « Je prends part ce jour au sommet de l’Initiative d’Accra qui se tient dans la capitale ghanéenne », a annoncé le président sur sa page Facebook. Et de préciser que, « Cette rencontre qui réunit nos pays frères du Golfe de Guinée vise à renforcer notre coopération et à mutualiser nos stratégies dans le domaine de la lutte contre l’extrémisme violent et la criminalité transfrontaliere ».
Les discussions d’Accra doivent également associer des représentants de gouvernements de l’UE, de la Grande-Bretagne, et de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao). Les chefs d’État régionaux discuteront des propositions en matière de sécurité au cours du qui s’est ouvert ce mardi 22 novembre, selon l’Initiative d’Accra.
La collaboration est plus que jamais nécessaire car la menace de l’extrémisme violent est « plus répandue qu’on ne le pensait auparavant et transcende les frontières », a déclaré jeudi le ministre ghanéen de la sécurité nationale, Albert Kan-Dapaah, notant que « le paysage de la menace ne cesse de changer ».
Les violences jihadistes au Sahel ont débuté en 2012, au Mali, faisant des milliers de morts et des millions de déplacés, mais elles se sont étendues au Burkina Faso et au Niger voisins et menacent désormais les États du golfe de Guinée.
TGT
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