Le décès d’une élève mordue par un serpent dans le champ d’un enseignant ne sera pas laissé impuni. Pour qui connaît la nouvelle orientation que donne le ministre de l’enseignement, le Professeur Dodji Kokoroko, cette affaire ne restera pas impunie.
Au Togo, plus précisément dans un établissement public dans le village de Sessaro, préfecture de Sotouboua, un deuil frappe le corps enseignant plus particulièrement les apprenants. D’après les informations qui nous sont parvenues, une élève a perdu la vie après être mordue par un serpent dans le champ d’un enseignant. Comment en-t-on arrivé là? Lire la note de l’inspection (ci dessous)
En effet, ce jour-là, l’enseignant a sollicité la classe après avoir reçu le Ok de la direction de son établissement afin que les élèves puissent se rendre dans son champ pour récolter du soja. Le champ est situé près de l’école. Malheureusement, les choses ne sont pas allées jusqu’au bout. Car, dans le champ, une élève a été mordue par un serpent venimeux.
Aujourd’hui, sauver un individu d’une morsure de serpent, est la chose la plus facile. Mais, l’enseignant dont nous taisons le nom, a transporté la victime non pas dans un centre hospitalier mais chez le guérisseur. Comment un intellectuel de ce niveau puisse commettre cette bêtise?, réagira quelqu’un en apprenant la nouvelle.
Dans une note de l’inspection,cette dernière indique que, « sa responsabilité n’est nullement engagée ».
Mordue le 25 novembre 2022, la victime a passé 72 heures chez le guérisseur alors que, le mal persiste ainsi que la douleur. Le venin ayant déjà atteint le corps, voyant que, l’élève commence à présenter des signes inquiétants, le guérisseur va alors instruire son évacuation vers un centre de soins. Trop tard. L’élève n’a pas pas pu avoir la vie sauve. Et le 29 novembre 2022, la mauvaise nouvelle tomba: l’élève mordue par le serpent a rendu l’âme. Elle a été enterrée le lendemain selon les informations.
Le Prof Kokoroko va sévir?
Le décès de l’élève non pas par accident de la route mais dans le champ d’un enseignant avec la bénédiction de la direction, tout porte à croire que, les textes régissant l’école togolaise va rentrer en action. Car, au Togo, ce que l’on sait, c’est qu’il interdit les activités extra-scolaires. Hier, il est possible que, la classe consacre la soirée d’un vendredi pour les travaux champêtres pour l’enseignant. Mais cette pratique n’existe. La direction de l’école n’était pas renseignée. Face à cette situation, le ministre Prof Kokoroko va sortir un bâton vert et flexible pour châtier le ou les coupables. Le but, c’est de décourager d’autres enseignants où ils se trouvent à cesser ici et maintenant cette pratique interdite.
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