Le président togolais, Faure Gnassingbé est à Abuja en République Fédérale du Nigéria dans le cadre de la 62e session ordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO). A Abuja, plusieurs sujets des pays comme le Mali, le Burkina Faso et la Guinée Conakry seront déposés sur la table par des médiateurs désignés après leurs missions dans les pays pré-cités.
Le président du Togo, Faure Gnassingbé prend part à ce sommet auc côtés de ses pairs. Rencontre sous-régionale, ce sera l’occasion pour les participants, de faire point le point sur l’état de la communauté depuis le dernier sommet de décembre 2021.
Un communiqué de la présidence togolaise renseigne que, « la Conférence examinera à cet effet les mémorandums sur la lutte contre le terrorisme, les processus de transition au Mali, en Guinée, au Burkina Faso ainsi que les rapports consacrés à la situation économique et aux opérations de maintien de la paix dans l’espace communautaire ». Sans oublier la situation humanitaire dans la sous-région, avec la dynamisation des mécanismes pouvant accélérer la mise en service des centres nationaux d’alerte précoce.
Le Togo s’est toujours engagé dans la consolidation de la paix et de la démocratie la gestion des crises sécuritaires et humanitaires, conditions préalables à l’intégration économique et au développement de la région.
Inauguration du nouveau siège
Quelques heures avant le sommet, les présidents participeront à l’inauguration du nouveau siège de l’organisation ouest-africaine. Pour la pose de la première pierre, le président nigérian Muhammadu Buhari et le président en titre de la Cédéao, Umaro Sissoco Embalo, mèneront la délégation des chefs d’États et de gouvernement. Ce site est programmé pour abriter la Commission, le Parlement et la Cour de justice.
Et c’est la Chine qui prend en charge la totalité du financement de ce chantier prévu à 32 millions de dollars, mais dont le coût final pourrait valoir le double. Il aura fallu dix ans d’échanges entre les deux parties pour se mettre d’accord, car la Cédéao a pris son temps pour négocier certaines clauses.
La construction, elle, se fera avec du matériel 100 % chinois et sans transfert de compétences. En revanche, la Cédéao a obtenu qu’un certain pourcentage de travailleurs et de sous-traitants devront être originaires de la région ouest africaine.
Avec ce nouvel édifice, la Cédéao veut impulser ses politiques régionales à partir d’un complexe immobilier « au design de classe mondiale », selon la Commission de l’organisation ouest-africaine.
TGT
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