A l’Union des forces de changement (UFC), la crise qui couvait et qui a conduit à la suspension de Elliot Ohin, Vice-président du parti pour détournement de fonds a encore de beaux jours devant elle. Et pour cause. Suite au communiqué signé par le secrétaire par intérim, Edwards Teddy MENSAH, des voix se sont levées pour critiquer la non prise en compte des échanges qui ont eu lieu à la rencontre de concertation des fédérations du parti et au règlement interne de la mésentente. Certains militants continuent de privilégier la suite judiciaire…Lire la suite
Dans un communiqué en date du 8 décembre 2022 signé par le SG par intérim, Edwards Teddy relatif aux recommandations de la Rencontre de concertation des Fédérations de l’UFC et au règlement interne de la mésentente, des voix s’élèvent pour naviguer à contre courant. En effet, suite à la publication du communiqué par votre média, Togotimes, la réaction a été immédiate.
Certains membres ayant pris part à la réunion dont fait cas le communiqué avouent qu’ils ont bien participé à la rencontre, mais seulement, ils dénoncent le fait que, certaines préoccupations ne figurent pas dans le communiqué. Entre autres préoccupations, on cite la déclaration de la trésorière générale qui a normalement situé les responsabilités et apaise les cœurs ? Pourquoi on ne parle pas des importantes interventions de M Kondo et de M Lamboni? Les propos de la trésorière ont été confirmés officiellement par un des participants à la réunion du bureau directeur du 30septembre 2022.
Selon ce dernier, la trésorière générale a affirmé au cours de la réunion convoquée par le secrétaire général par intérim que les perdiems des délégués est sur le compte UFC depuis février 2021 ,qu’elle attend la signature du président national pour débloquer les fonds.
Selon des indiscrétions, les débats sont houleux sur une plateforme regroupant les membres du parti UFC. Au point que, le délégué national de la jeunesse, Olivier Assogba OHOUKOH a haussé le ton. Il a fustigé la procédure adoptée par M.Mensah avant de dénoncer le caractère illégal de la réunion et du communiqué de presse. Il croit savoir que, la crise qui a conduit à la suspension du Vice-président, l’ex ministre Elliott Ohin dépasse le cadre de l’Union des forces de Changement. Donc, seul la victime suspendue peut dire le dernier mot. Joint au téléphone, M OHOUKOH n’a pas voulu répondre à nos questions.
De sources proches du parti, on apprend aussi que, des présidents optent pour la voie judiciaire pour que l’opinion soit située dans cette ténébreuse affaire.
Aux dernières nouvelles, M. OHIN aurait demandé un audit des comptes du parti UFC après le procès. Vrai ou faux? Wait and see.
TGT
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