A Washington, le président américain a saisi l’occasion du sommet pour rencontrer 6 chefs d’état africains qui vont tenir les élections dans leur pays respectif en 2023. Joe Biden annonce que les USA vont suivre de près, l’an prochain lesdites élections. Voici la liste des présidents à cette rencontre
Les présidents Ali Bongo du Gabon, Muhammadou Buhari du Nigéria, George Weah du Libéria, Maada Bio de la Sierra Léone, Andry Rajoelina de Madagascar et Félix Tshisekedi de la Rdcpngo. Voilà les présidents africains que Joe Biden a rencontré et à eu discuter en petit comité restreint en marge d’un grand sommet sur l’Afrique se tenant à Washington
L’an prochain, les présidents des 6 pays organiseront des élections en 2023. Sur les élections, les USA ont fait savoir qu’ils seront attentifs à ce qu’elles soient « libres, justes et crédibles », avait déjà averti lundi dernier, le conseiller à la sécurité nationale du président américain, Jake Sullivan.
Selon Jake Sullivan, il « ne s’agit toutefois pas de « tirer la sonnette d’alarme ou de dire que nous avons des inquiétudes et des solutions ». Le président américain, soucieux de relancer la relation avec les pays africains, où Chine et Russie avancent leurs pions, reçoit depuis mardi à Washington 49 dirigeants du continent.
Un sommet au format similaire s’était déroulé en 2014 sous la présidence de Barack Obama.
« Quand l’Afrique réussit, les Etats-Unis réussissent. Le monde entier réussit », a affirmé Joe Biden mercredi dernier dans un discours où il a égrené une série d’investissements. Il entend dégager 55 milliards de dollars pour l’Afrique d’ici trois ans dans des domaines aussi variés que le numérique, les infrastructures, la santé ou la transition énergétique.
Mais la liste de ses invités a suscité des critiques, en raison de la présence de dirigeants connus pour mener chez eux des politiques répressives. Et ce alors que les Etats-Unis n’avaient pas voulu convier, lors d’un autre grand sommet récent avec l’Amérique latine, Cuba, le Venezuela et le Nicaragua, en invoquant les droits humains et la défense des libertés.
« Nous avons le même barème en matière de droits humains dans le monde entier », s’était défendu Jake Sullivan, interrogé lundi à ce sujet, en indiquant que la liste des invités avait été décidée avec l’Union africaine.
Il avait assuré que la démocratie et la lutte contre la corruption feraient partie des sujets abordés avec les dirigeants africains.
TGT avec Afp
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