L’opposant au régime de Félix Tshisekedi est déterminé pour aller jusqu’au bout. Il brisé la chaîne de l’Union sacrée, coalition au pouvoir pour annoncer officiellement, sa candidature pour sauver la RDC et attend être un président qui ne pleure pas mais un président de solutions pour son pays. Entre autres solutions, « reconstruire l’armée et la sécurité du pays » et pour « créer des emplois et refaire les infrastructures ».
Moïse Katumbi est candidat pour la prochaine présidentielle dans son pays, la RDC victime d’une barbarie orchestrée par le président Paul Kagamé, parrain du M23. Dans l’impossibilité de voir son pays dans le chao et après avoir jugé le bilan de Tshisekedi de chaotique, Katumbi veut prendre le taureau par les cornes.
Devenir président en vue d’apporter de solutions aux maux qui minent le pays très riche en ressources minières. Une annonce qui dit-il, met fin à l’Union sacrée. Ce départ est un couo dur et Katumbi le sait mais avertit que, d’autres départs sont attendus. Il affirme avoir « une vision et un programme » pour « reconstruire l’armée et la sécurité du pays » et pour « créer des emplois et refaire les infrastructures ».
Mauvais bilan pour TSHISEKEDI
Ce n’est pas un départ qui est fait sur un coup de tête. Non. En quittant cette coalition, le richissime homme a des arguments à faire valir notamment le bilan chaotique à l’actif du président Félix Tshisekedi.
« Le bilan du président Tshisekedi est très mauvais, chaotique. J’ai donné des conseils en interne. J’ai proposé un cahier de charge qui n’a pas été considéré. Il a pris officiellement ses distances avec l’actuel pouvoir: J’ai dit au revoir à l’Union sacrée. Je sais qu’il y a des gens qui vont nous quitter, mais nous allons continuer avec d’autres, annonce Katumbi. Et d’annoncer ses ambitions: « Je dois sauver un peuple en danger. Je vais être candidat, mais je dois faire avaliser ma candidature au congrès de notre parti le 19 à Lubumbashi ».
« Je vais être candidat parce que j’ai une vision pour mon pays et j’ai un bilan quand j’étais gouverneur. Je vais être un président qui ne pleure pas, mais celui qui va trouver des solutions pour le pays (…) Il y a des choses à faire: les infrastructures à refaire, l’armée, l’emploi… », a indiqué Moïse Katumbi.Avant d’ajouter « On ne sera pas d’accord avec le vote électronique, mais avec le vote semi-électronique (…). J’accorde la chance à la CENI. La solution, c’est la population. Elle doit rester vigilante ».
TGT
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