La cour d’assises de Bamako a livré son verdict dans l’affaire des mercenaires ivoiriens. Au terme du procès, les 46 militaires écopent de 20 ans de prison. Une condamnation qui tombe à 24 heures de l’ultimatum de la CEDEAO exigeant au Mali de libérer les soldats. Les trois soldats libérées en septembre ont, elles, écopé de la peine de mort par contumace. Voici l’intégralité de la décision
À l’issue de deux jours d’audience, la justice malienne a condamné chacun à une peine de 20 ans de réclusion criminelle et deux millions d’amende pour « crimes d’attentat et complot contre le gouvernement », « atteinte à la sûreté extérieure de l’Etat », « détention, port et transports d’armes et de munitions de guerre ou de défense (…) ayant pour but de troubler l’ordre public et par l’intimidation ou la terreur ».
Par contumace, trois soldats ivoiriennes libérées en septembre écopent elles de la peine de mort et de 10 millions d’euros d’amende.
Vers la libération sur grâce présidentielle ?
Cette condamnation va conduire à coup sûr à la grâce présidentielle qui sera accordée par le président Assimi Goita. Une libération qui va ramener la Côte d’Ivoire et le Mali de fumer le calumet de la paix pour regarder dans la même direction.
Au même moment, ce procès est un signal fort aux dirigeants africains qui veulent toujours rester dans les bras de la France que, les yeux s’ouvrent et il est temps de penser à la souveraineté des états.
Voici l’intégralité de la décision
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