Les portes du FESPACO sont fermées avec les différentes remises. Celui qui remporte l’Etalon d’or de Yennenga est un réalisateur tunisien, Youssef Chebbi. Seulement, son Etalon d’or est taché de sang des subsahariens violentés, tabassés, frappés, acte cautionné par le Xénophobe et raciste, Kaïs Saïed, le président tunisien
La joie du réalisateur tunisien qui célèbre son Etalon d’or de Yennenga n’a pas emballé les subsahariens. Ceux-ci sont en colère à cause des traitements inhumains qu’infligent les tunisiens à leurs propres frères sur leur territoire.
Le fou président Kaïd Saïed a affirmé que, la présence en Tunisie d’immigrés clandestins provenant de pays d’Afrique subsaharienne était source de «violence et de crimes» et relevait d’une «entreprise criminelle» visant à «changer la composition démographique» du pays.
C’est dans ce climat délétère, trouble que, les subsahariens sont violentés, tués, frappés, chassés des locations pour devenir des sans abri en Tunisie que, les portes du FESPACO sont fermées avec le sacre d’u réalisateur tunisien Yousseh Cheddi.
Seulement, le trophée est taché de sang vif qui coule dans les veines des subsahariens que les tunisiens traitent comme des inhumains sur leur territoire.
Acte que regrette de son côté, la présidente du jury Etalon d’or de la 28e édition du Fespaco, la Tunisienne Dora Bouchacha. Cette dernière s’est dite samedi à la cérémonie de clôture, «profondément attristée» par les violences racistes que subissent présentement des Subsahariens dans son pays.
«Je ne peux m’adresser à vous ce soir sans parler de ce qui se passe en ce moment même dans mon pays et qui m’attriste profondément. Pour exprimer ce que je ressens, je citerai Frantz Fanon : «La délivrance des complexes de haine ne sera obtenu que si l’humanité sait renoncer au complexe de boucs émissaires», a déclaré samedi, Dora Bouchacha, lors de la clôture de la 28e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco).
La présidente du jury long métrage (Etalon d’or de Yennenga) fait allusion aux violences racistes en cours en Tunisie, obligeant des pays d’Afrique subsaharienne à rapatrier leurs ressortissants. «Je suis aujourd’hui honorée par le Burkina Faso qui a reconnu mon engagement auprès du Fespaco depuis des années. Je leur réitère aujourd’hui cet engagement car comme le disait Thomas Sankara: ‘’Nous ne pouvons laisser à nos ennemis d’hier et d’aujourd’hui, le monopole de la pensée, de l’imagination et de la créativité’’», a ajouté Dora Bouchacha.
Rappelons que, le réalisateur tunisien, Youssef Chebbi grâce à son long métrage « Ashkal », décroche un trophée, un chapeau labellisé de Saponé et une enveloppe de 20 millions de FCFA.
TGT
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