Le mandat d’arrêt international de la fameuse cour pénale internationale (CPI) contre le géant russe, Vladimir Poutine démontre que, cette institution judiciaire est aux pas de certains pays occidentaux.
Un mandat d’arrêt de trop? Oui, la CPI a finalement prouvé aux yeux du monde que, tout ce qui a été fait par l’institution est une pure comédie et qu’en réalité, ceux qui étaient condamnés sont ceux qui sont dans le Vrai droit. Mais malheureusement, c’est ce qu’ont décidé les pays occidentaux comme procès. Réagissant à son tour au mandat d’arrêt de la CPI contre le président russe, le député français au parlement européen, Thierry Mariani qualifie de « propagande et n’a rien à voir avec la justice »
Des réactions internationales au sujet du fameux mandat d’arrêt de la CPI
« La décision de la CPI est plus un acte de communication dans une guerre de propagande qu’un acte juridique », a déclaré Thierry Mariani qui précise que, « Cela n’aura aucun résultat sur le plan juridique ». Raison?
Le député européen de clarifier que, l’autorité de la CPI « n’était pas reconnue par les trois membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU – la Russie, la Chine et les États-Unis. La juridiction de cette cour n’est pas non plus acceptée par un certain nombre d’autres puissances, y compris l’Inde ». Il a poursuivi en disant: « j’ai trouvé comique que le président américain Joe Biden ait salué la décision de la CPI, alors que son propre pays ne reconnaît pas cette institution ». A la suite de ce mandat de la CPI, plusieurs observateurs occidentaux estiment que cela empêcherait le président Poutine de voyager à l’étranger. Pour Mariani, « tout cela est ridicule ».
En Russie, ce mandat d’arrêt de la CPI fait sourire plus d’un tout simplement parce que, les hauts responsables russes ont tout simplement rejeté le mandat, estimant qu’elle n’avait aucune valeur juridique pour la Russie.
« La Russie, comme un certain nombre d’Etats, ne reconnaît pas la compétence de ce tribunal, par conséquent, du point de vue de la loi, les décisions de ce tribunal sont nulles et non avenues », a dit aux journalistes le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. »
Dmitri Peskov a estimé que l’idée même d’une arrestation de Vladimir Poutine était « scandaleuse et inacceptable ». La porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, a elle évoqué une décision de la CPI « dénuée de sens », « y compris d’un point de vue juridique ». « La Russie n’est pas partie prenante du statut de Rome de la Cour pénale internationale et n’a aucune obligation en vertu de celui-ci », a souligné Maria Zakharova sur Telegram, ajoutant que Moscou « ne coopère pas » avec la cour basée aux Pays-Bas. Elle a averti que « les (mandats) d’arrêt émanant de la Cour pénale internationale seront juridiquement insignifiants » pour la Russie.
Egalement visée par un mandat d’arrêt de la CPI, la commissaire russe aux droits des enfants, Maria Lvova-Belova, a assuré que Moscou allait «continuer le travail».
« C’est sympa que la communauté internationale ait estimé notre travail pour aider les enfants de notre pays, et qu’on ne les laisse pas dans des zones d’opérations militaires et qu’on les sorte », a-t-elle ironisé, citée par l’agence de presse russe Ria Novosti. »
C’est une décision « extrêmement importante », estime la ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, dans une interview ce dimanche. « Cette décision est extrêmement importante car elle signifie que tout responsable de crime de guerre ou de crime contre l’humanité devra rendre des comptes, quel que soit son statut ou son rang », affirme la cheffe de la diplomatie française dans une interview au Journal du Dimanche.
« Désormais, aucun maillon de la chaîne ne peut penser qu’il échappera à la justice et cela devrait en conduire beaucoup à réfléchir », poursuit-elle, « c’est donc une décision qui peut changer le cours des événements ». Venant d’un ministre français, cela n’étonne personne, car quand on est derrière un acte, on ne peut que lui apporter soutien.
Les critiques contre cette sortie inutile de la CPI prouve que, l’institution exécute le plan des Occidentaux qui, pour honnir donnent l’ordre à cette institution de semer le bordel. Le cas de l’ex président ivoirien Laurent Gbagbo et son ex ministre de la Jeunesse, Charles Blé Goudé restent la preuve vivante. Si non, comment après dix années passées dans les geôles de la CPI, l’institution est incapable de prouver le contraire?
Sur les réseaux sociaux, les commentaires sont virulents: « La CPI n’a pas pu arreter Omar El Bechir ancien President du Sudan….elle va faire comment pour arrêter Poutine? », se demande un internaute camerounais.
Et pour montrer à la CPI que, son mandat d’arrêt est caduque, Vladimir Poutine s’est rendu ce dimanche à Marioupol après Crimée en Ukraine dans les territoires occupées.
TGT
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