Jean-Baptiste Trogneux, patron de la chocolaterie familiale, a été tabassé à Amiens par six hommes et de deux femmes à l’issue de l’interview de Macron sur TF1.
Huit personnes ont été interpellées lundi 15 mai au soir à Amiens pour une agression contre Jean-Baptiste Trogneux, un petit-neveu de Brigitte Macron et patron de la chocolaterie Trogneux, en marge d’une manifestation contre la réforme des retraites, ont rapporté une source policière et son père. Les personnes interpellées étaient toujours en garde à vue ce mardi matin, a précisé la source policière.
D’après Jean-Alexandre Trogneux, père de la victime, il s’agit de six hommes et de deux femmes. Selon lui, son fils, âgé de 30 ans, a été reconnu et pris à partie par un groupe qui participait à une «casserolade» dans le centre-ville d’Amiens à l’issue de l’interview d’Emmanuel Macron au journal de 20H de TF1.
«Le président, son épouse et notre famille»
Les agresseurs l’ont frappé à la tête, aux bras et aux jambes, en injuriant «le président, son épouse et notre famille», avant de prendre la fuite quand trois voisins sont intervenus, a-t-il décrit à l’AFP. Jean-Baptiste Trogneux était mardi matin «en observation dans l’attente d’un scanner», a précisé son père. Avec cette agression, «on a dépassé les bornes, je suis effaré», a-t-il commenté.
Il a déploré qu’en dépit de l’absence «de tout lien financier» entre la chocolaterie Trogneux et le couple présidentiel, les établissements de cette marque dans les Hauts-de-France soient régulièrement visés en marge de manifestations depuis l’arrivée au pouvoir du chef de l’État. Le parquet d’Amiens n’a pas répondu aux sollicitations de l’AFP.
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