Malheureusement pour Joseph Kouadio, ses vêtements liturgiques qui ne collaient pas à l’évènement, et sa manière singulière de célébrer l’eucharistie, ont semé le doute chez les fidèles catholiques. La suite des évènements l’ont finalement conduit au commissariat du 17e arrondissement de Niangon. Pour le motif d’usurpation d’identité presbytérale. Les faits se sont déroulés en Côté d’Ivoire. Lire la suite du récit
Le faux prêtre Joseph Kouadio faisant la procession du saint sacrément dans une paroisse a finalement été pardonné par Mgr Jean Salomon Lézoutier qui lui a accordé sa clémence. Comment en est-on arrivé-là?
Il s’agit du faux prêtre qui s’était rendu à la paroisse Sainte Rita de Casia de Niangon-Nord (Yopougon), pour célébrer une messe et administrer le sacrement du baptême à un enfant, à la demande de ses parents. Malheureusement pour Joseph Kouadio, ses vêtements liturgiques qui ne collaient pas à l’évènement, et sa manière singulière de célébrer l’eucharistie, ont semé le doute chez les fidèles catholiques. La suite des évènements l’ont finalement conduit au commissariat du 17e arrondissement de Niangon. Pour le motif d’usurpation d’identité presbytérale.
L’évêque a pris la décision de pardonner à ce faux prêtre au terme d’une rencontre avec ses parents. Dans le même élan, le curé de la paroisse, le Révérend père Faustin Niava, a été instruit afin de sursoir à toute poursuite judiciaire.
Quant au mis en cause, il a été invité à faire amende honorable publique. Il est mentionné dans le document relatant les faits, qui nous est parvenu, que les sacrements célébrés par Joseph Kouadio sont frappés de nullité. Parce qu’il n’a jamais reçu l’ordination presbytérale dans l’Église catholique Romaine. Joseph Kouadio est un ancien séminariste, qui appartient aujourd’hui à une communauté chrétienne non catholique.
Suite à ces faits, Mgr Jean Salomon Lézoutier a exhorté les curés des paroisses à plus de vigilance dans la gestion des célébrations et concélébrations par d’autres prêtres, non incardinés dans le diocèse de Yopougon.
Il a par ailleurs demandé aux fidèles d’être plus prudents, quant à l’authenticité religieuse des personnes auxquelles ils accordent les suffrages de leurs soins spirituels.
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