Un contingent militaire sera envoyé dans les prochains jours par le Burkina Faso au Niger. Les autorités militaires ont reçu un avis favorable de l’Assemblée nationale à l’unanimité. La durée de la mission du contingent est bien définie, 3 mois renouvelable
Le Niger ne sera pas seul face aux terroristes sur son territoire. Il a reçu un appui important, fruit de la nouvelle alliance des Etats de la région du Liptako-Gourma. Le ministre de la Défense, le colonel-major Kassoum Coulibaly, dans une précision, fait savoir que, le contingent a une durée de 3 mois renouvelable en terre nigérienne dans le but de lutter contre le terrorisme et de contribuer à stabiliser les Etats de la région du Liptako-Gourma.
L’on se rappelle que, le 30 août 2023, en Conseil des ministres, le Burkina Faso a décidé d’envoyer des soldats, en soutien au peuple nigérien, face à l’ultimatum de la CEDEAO, le dimanche7 août 2023 de rétablir l’ex-président, Mohamed Bazoum dans ses fonctions au besoin par la force. M Bazoum avait été déchu de son pouvoir le 26 juillet 2023 par le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) confié au général Abdourahamane Tchiani.
Pour le colonel- major Kassoum Coulibaly, une seule main ne peut construire une maison, il faut donc donner des mains et le Burkina Faso et le Niger se donnent la main pour bâtir leur pays.
« Notre paix surtout pour le pays et aussi pour la sous-région, passera obligatoirement par ce don de mains entre nous, par cette volonté de solidarité que nous agissions ensemble », a-t-il soutenu.
A l’écouter, le Burkina ne va pas accepter une intervention de la CEDEAO au Niger, car selon lui, les deux nations ont un ennemi commun qui est le terrorisme.
«Si toutefois, certains gouvernants arrivaient à enfreindre à l’article 2 de la charte des Nations Unies et aux traités qui concernent la CEDEAO pour s’attaquer à un pays voisin pour des raisons quelconques où nous savons très clairement que ce n’est pas bien défini, nous réagirons en conséquence », a-t-il prevenu.
Notons que le samedi 16 septembre 2023, les trois pays à savoir le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont mis en place une Alliance des Etats du Sahel afin de mutualiser leurs efforts dans la lutte contre le terrorisme et parer à toute intervention militaire contre l’un d’entre eux.
Cette séance plénière de l’ALT a porté également sur la ratification des accords de crédits entre le Burkina Faso et l’Association internationale de développement (IDA) pour le financement du projet d’appui à l’entrepreneuriat, au développement des compétences et à l’adoption technologique.
Il a été question aussi des accords de crédits pour le financement du Programme pour la résilience, la gouvernance locale et les services de base (PREGOLS) et celui du projet de résilience et de compétitivité de l’élevage (PRECEL).
TGT
Togotimes, L’information en temps réel