Tout le Bénin est surpris de voir leurs enfants dans des vidéos de pornographie qui ne dit pas son nom. Et les auteurs, ce sont des élèves dans le privé, le public de ce pays. Pour beaucoup d'internautes, on peut accuser les béninois d'être des gens qui passent par tous les moyens pour avoir de l'argent, mais les voir dans une situation pareille, cela dépasse l'entendement. Au point que, le procureur s'est autosaisi rapidement. En tout cas, à travers la vidéo publiée, les élèves béninois viennent de montrer leur vrai visage, une face cachée de la vie qui surprend tout le monde.
Pour ne pas perdre du temps, c'est le procureur de la république, près le tribunal de première instance de Cotonou, Mario Mètonou qui s'est auto saisi pour ouvrir une enquête. Immédiatement, le procureur a ordonné l’ouverture d’une enquête à la suite de l’apparition des images incroyables d’élèves s’adonnant à des actes s'xu'els dans les salles de classes. Comme chefs d'accusation, "publications obscènes" et "attentat à la pudeur". Dans le premier cas, ils risqueraient deux mois de prison et 5 ans dans le second cas.
Certains élèves aperçus avec des stupéfiants, pourraient également être poursuivis pour des faits de "détention et usage de chanvre indien" et se retrouvés condamnés à un an de prison.
Ce qui convient de qualifier de folie des élèves, tend vers une fin. Et pour cause. La rédaction de Togotimes apprend que, depuis le 26 mars 2020, sur conseil de discipline du Lycée Mathieu Bouké à Parakou, un groupe d'élèves a été renvoyé. Principale raison, les élèves appartenaient à un groupe de gang dont l’objectif est de semer la terreur et de commettre des délires s'xu'els au sein de leur établissement.En tout, on parle d'un groupe de 08 huit élèves parmi eux, des filles en classe de 4ème, 5ème et de la 6ème qui semait la terreur au sein du Lycée Mathieu Bouké. Des microbes à l'image de la Côte d'ivoire en perspective. Selon nos sources, les élèves-filles au nombre de 05 impliquées dans ce dossier de délinquance n’ont pas été renvoyées, mais ont été suspendues provisoirement des salles de classe pour une durée de deux semaines.
Les élèves apprend-on, "ont créé un club qu’il appelle la City Gang ou la Cité des bandits. Ils sont devenus si insupportables au niveau de la brutalité"
Le proviseur précise que le groupe dans ses dérives à bastonner un scout qui avait aidé le surveillant général à punir un élève de ce gang. Ce groupe de gangsters auquel appartiennent les 08 élèves, apprend le responsable du Lycée, ne menait pas que des activités au sein de leur établissement.
Le groupe était également impliqué dans des activités sexuelles dont des viols. «L’un d’entre eux en classe de 6ème a même engrossé une fille de 4ème », renseigne le proviseur.
Nous y reviendrons
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