Les faits se sont déroulés sur le ressort territorial de la Commune du Golfe 5, plus précisément à Amadahomé. Cette commune a pour maire, Kossi Agbenyega ABOKA. Ce dernier est un homme rigoureux et qui aime le respect de la loi du pays.
Surtout en cette période de coronavirus, étant lui-même, président de la Cellule communale de gestion de la riposte de COVID-19, il accorde une importance particulière aux mesures édictées par le Togo. Et en dépit des mesures en vigueur, certains citoyens foulent au pied les consignes du gouvernement. C'est ce qui est arrivé le dimanche 10 janvier 2021 aux organisateurs d'une célébration de mariage à Amadahomé. Selon les informations glanées auprès de la cellule communication de la Commune Golfe 5 après le passage du maire Aboka, on apprend beaucoup de choses. Les organisateurs ont voulu coûte que coûte tenir leur manif, alors que, leur demande introduite auprès des autorités municipales, s’est confrontée au refus du Maire pour raison de COVID-19
Voulant tenir la célébration de mariage, "vu qu’ils ne voulaient pas se plier au nombre de convives à eux exigés", ils sont allés mentir sur le lieu de la manif auprès d'une autre commune qui leur a délivré l'autorisation. Pour eux, avec cette autorisation, ils peuvent déjouer les regards en maintenant le lieu de la manif sur Amadahomé à l'insu du maire Aboka. D'après la cellule Com de la commune Golfe 5, "curieusement, le Maire a été alerté de la tenue de ladite célébration, pire de la présence de près de 500 convives à cet événement, la plupart sont sans bavette, foulant au pied les mesures de distanciation physique".
Sur instruction du Maire Kossi Agbenyega ABOKA, la foule a été calmement dispersée, les matériels (chaises, tables, baffles et autres instruments de musique) ont été saisis sous les regards des éléments de la Force Mixte Anti Pandémie.
En attendant que les sanctions exemplaires et réglementaires soient appliquées à ces organisateurs, c’est le lieu d’appeler à la responsabilité et au sens de civisme de tous, surtout en cette période de crise sanitaire.
Nous y reviendrons
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